Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires : Lassina Zerbo fait Grand-Croix du Chili

Est-il nécessaire de rappeler que la paix et la sécurité sont les conditions essentielles d’un développement efficace et pérenne. La participation active de l’Afrique en général, et du Burkina en particulier dans les activités de l’OTICE reflètent les efforts du continent à promouvoir la paix et la sécurité au niveau régional et international.

L’Afrique est une zone exempte d’armes nucléaires. Forte de ses 51 états qui ont déjà signé le traité d’interdiction des essais nucléaires, son rôle dans la mise en œuvre des traités attenants et plus généralement dans le contrôle des armes de destruction massive n’en est que plus pertinent et un modèle pour le reste du monde dont nous pouvons être fiers.

Le Vigilant rappelle l’intérêt pour les citoyens pour les questions de sûreté nucléaire. Même s’il ne s’agit pas de la mission première de l’OTICE il est bon de se souvenir du rôle joué par son Système de Surveillance International dans la gestion de l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon en 2011. Les donnés de ses stations radionucléides réparties dans le monde entier ont permis de suivre la propagation du nuage radioactif qui a fait le tour de la planète et furent la seule source d’information crédible et légitime pour pouvoir informer en temps réel tous les gouvernements et leur population.

Les catastrophes majeures, les questions du climat, n’ont pas de frontière et toutes ces donnés recueillies par l’OTICE sont une source inépuisable d’information pour la surveillance de l’environnement. Le nombre grandissant des applications civiles et scientifiques de son système de surveillance mettent les investissements de la communauté internationale au service des citoyens (alerte sismique, tsunami, éruptions volcaniques, phénomène climatiques violents, science du climat,…).

L’Afrique en est tout autant acteur que bénéficiaire. Ces dernières années ont vu une accélération des investissements pour l’installation de stations de surveillance sur son territoire, la mise en œuvre d’un programme dynamique de formation et de développement de capacités avec des investissements en capital humain, systèmes d’information et de communication, un engagement grandissant des experts africains dans les activités de recherche et de développement scientifique et technologique.

Comment ne pas être fiers de ce bilan porté au plus haut niveau par un Africain qui porte les couleurs du Burkina !