Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
« Nous n’avons plus intérêt à émettre un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro », dixit le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Ouagadougou
7 juin 2016, 08:15, par
Visa
Depuis l’annonce de ce nouveau rebondissement comme l’a annoncé un journaliste d’une chaîne internationale, mon cœur saigne. Depuis quand un des commanditaires de plusieurs assassinat peut-il être absous à peu de frais. Donc c’est la résolution par la voie diplomatique qui a amené la dernière mission de haut niveau dans l’enceinte du palais de Cocody pour corriger le draft qui vient d’être lu par le commissaire du gouvernement près du tribunal militaire. En plus d’avoir humilié le peuple burkinabè, ce renoncement appelle plusieurs interrogations.
Que reste-t-il du dossier du coup d’état si l’un des commanditaires a été absous de toute responsabilité ?
De quelle légitimité se prévaudrait le tribunal qui jugera les auteurs et les complices du coup d’état ?
Que reste-t-il du dossier du coup d’état, quand des pages entières et essentielles pour la manifestation de la vérité ont été déchirées par la justice militaire ?
Aujourd’hui, plus rien n’étonne dans ce pays, notamment en matière de justice. Et le peuple burkinabè au nom de qui, la justice est rendue reste médusé, pétrifié et pris en otage. A quand le prochain rebondissement ?
Depuis l’annonce de ce nouveau rebondissement comme l’a annoncé un journaliste d’une chaîne internationale, mon cœur saigne. Depuis quand un des commanditaires de plusieurs assassinat peut-il être absous à peu de frais. Donc c’est la résolution par la voie diplomatique qui a amené la dernière mission de haut niveau dans l’enceinte du palais de Cocody pour corriger le draft qui vient d’être lu par le commissaire du gouvernement près du tribunal militaire. En plus d’avoir humilié le peuple burkinabè, ce renoncement appelle plusieurs interrogations.
Que reste-t-il du dossier du coup d’état si l’un des commanditaires a été absous de toute responsabilité ?
De quelle légitimité se prévaudrait le tribunal qui jugera les auteurs et les complices du coup d’état ?
Que reste-t-il du dossier du coup d’état, quand des pages entières et essentielles pour la manifestation de la vérité ont été déchirées par la justice militaire ?
Aujourd’hui, plus rien n’étonne dans ce pays, notamment en matière de justice. Et le peuple burkinabè au nom de qui, la justice est rendue reste médusé, pétrifié et pris en otage. A quand le prochain rebondissement ?