Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Affaires “parcelles mal acquises” par Me Guy Hervé Kam : L’Opinion condamné à verser 4,5 millions
7 juin 2016, 07:31, par
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Je n’ai jamais partagé la ligne de l’Opinion, mais je dirais que ce qui arrive à ce journal est le passage obligé pour tout journal qui plus est, d’opinion.Du temps de Blaise Compaoré et du tout puissant CDP, ce journal s’est battu bec et ongle pour défendre les intérêts du parti au pouvoir d’antan. Le ban et l’arrière ban du parti voyaient en ce journal, son canal non officiel. La nomenklatura d’antan, y compris le triumvirat actuel se délectait de ses prises de position dans le débat sur l’organisation du référendum et la révision de l’article 37 de la Constitution. Mais aujourd’hui, l’insurrection populaire est passé par là. Le triumvirat a tourné casaque avec une armée de dévoués qui ont abandonné le navire. Mais la ligne du journal reste claire et précise. Être un journal qui s’inscrit toujours dans les sillons de l’ex parti au pouvoir et la défense de la gouvernance du CDP pendant les 27 ans de règne du président Compaoré. C’est une option adoptée par un journal qui n’entend changer de ligne au gré du vent. Même si dans cette logique, le journal n’est pas à l’abri d’un procès et d’une condamnation.
Je n’ai jamais partagé la ligne de l’Opinion, mais je dirais que ce qui arrive à ce journal est le passage obligé pour tout journal qui plus est, d’opinion.Du temps de Blaise Compaoré et du tout puissant CDP, ce journal s’est battu bec et ongle pour défendre les intérêts du parti au pouvoir d’antan. Le ban et l’arrière ban du parti voyaient en ce journal, son canal non officiel. La nomenklatura d’antan, y compris le triumvirat actuel se délectait de ses prises de position dans le débat sur l’organisation du référendum et la révision de l’article 37 de la Constitution. Mais aujourd’hui, l’insurrection populaire est passé par là. Le triumvirat a tourné casaque avec une armée de dévoués qui ont abandonné le navire. Mais la ligne du journal reste claire et précise. Être un journal qui s’inscrit toujours dans les sillons de l’ex parti au pouvoir et la défense de la gouvernance du CDP pendant les 27 ans de règne du président Compaoré. C’est une option adoptée par un journal qui n’entend changer de ligne au gré du vent. Même si dans cette logique, le journal n’est pas à l’abri d’un procès et d’une condamnation.