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BEPC 2016 : Le ministre Jean-Martin Coulibaly a donné le top de départ des épreuves

2 juin 2016, 09:08, par Jacques Zanga Dubus

Une formation professionnelle existe au Burkina Faso, mais pourquoi tant de chômeurs issus de l’enseignement général, sinon à cause d’un déséquilibre criant entre les deux écoles (enseignement général, enseignement professionnel) ?
Et pourquoi distinguer, séparer ces enseignements ?
Selon les données statistiques DEP/MESSRS de 2007-2008 (dernières statistiques accessibles), l’EFTP ne représentait que seulement 6,43 % des effectifs totaux de l’enseignement secondaire, soit exactement 25 587 élèves.
Trop peu de jeunes Burkinabè ont la possibilité de suivre les cycles d’enseignement de métiers (éloignement des structures, peu ou pas d’internat) ; les autres, la grande majorité, s’ils parviennent à poursuivre leurs études, débouchent pour la plupart sur l’impasse du chômage, exceptés ceux qui parviennent à entrer dans la fonction publique. Mais le Burkina Faso a-t-il donc tant besoin de fonctionnaires qu’il contraigne 90 % de sa jeunesse, dans la grande majorité de ses structures, à n’acquérir que des connaissances générales, formant ainsi davantage de chômeurs que de producteurs !


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