Nomination de Lassané Savadogo à la tête de la Caisse nationale de sécurité sociale : « Le MPP veut faire main basse sur nos retraites » selon l’opposition

 Dans notre pays aujourd’hui, nous sommes en plein dans les 10 stratégies de manipulation de masse, décrites par Noam CHOMSKY et qu’un internaute averti a touché en en parlant dans son post. Et moi Yamyélé, pour faire suit à ce qu’il a écrit, je vais vous en faire la révélation que vous le croyez ou pas. Il y a des hommes politiques qui jouent avec nous dans ce pays. Et voici en attendant 5 stratégies sur les 10 décrites par CHOMSKY :

1/- La stratégie de la distraction  : Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.

2/- Créer des problèmes, puis offrir des solutions  : Cette méthode est aussi appelée ‘’problème-réaction-solution’’. On crée d’abord un problème, une ‘’situation’’ prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine (comme actuellement chez nous), ou organiser des attentats sanglants (comme au temps de Blaise COMPAORÉ), afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics (comme le PM nous demande de serrer la ceinture alors que lui n’a rien ici au Faso).

3/- La stratégie de la dégradation  : Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en ‘’dégradé’’, sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement (On le voit avec le Burkina avec les licenciements massifs suite aux PAS).

4/ La stratégie du différé  : Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme ‘’douloureuse mais nécessaire’’, en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur (Le PM ne nous demande-t-il pas de serrer la ceinture ? Et bien avant lui, tous les autres PM nous ont demandé la même Chose, même ROCK quand il était PM Sous BLAISE). Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que ‘’tout ira mieux demain’’ (comme les abonnés au PMUB) et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu

5/- S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge  : La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant (Voyez le langage suffisant et les fausses promesses de Salif DIALLO actuellement lors de cette campagne municipale), comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? ‘’Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans’’.

NB : Je m’arrête là pour aujourd’hui pour ne pas être trop long. Les 5 restants je vous les servirai une prochaine fois. Chers amis ne nous laissons pas manipuler par les RSS ! Nous ne sommes pas des enfants !

Par Kôrô Yamyélé