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Consommation de drogues : Les élèves et étudiants, plus accrocs aux substances psychoactives ?

14 mai 2016, 13:31, par Dibi

Encore un article de journaleux en formation !
Un article écrit sur la base d’une documentation insuffisante, oiseuse et indigeste :
- les consommateurs dont on ignore tout (origine sociale de ces scolaires et des étudiants ?, parcours scolaires ?, modalités de rencontre de la drogue ? ; qui ne tombe pas du ciel..)
- Et comme la drogue ne tombe pas du ciel, mais vient aux jeunes par des circuits et réseaux de distributions, qui sont les animateurs de ces réseaux ? Qui sont leurs mules ?
Et si on gratte bien dans cette direction, on découvre sans surprise que les éléments qui animent ces réseaux et circuits de la drogue, les entretiennent et participent au délabrement néocolonial et social de notre pays.
Ces éléments criminels et maffieux opèrent en lien avec des secteurs importants de la banque et de la bourgeoisie compradore ; celle commerçante et celle bureaucratique qui opère au niveau des différents rouages de la haute et moyenne fonction publique civile ou militaire. C’est donc dire qu’une bonne partie des éléments frelatés et maffieux qui tiennent le contrôle de l’Etat néocolonial au Burkina-Faso sont justement les desservants-ravitailleurs de ces circuits de la drogue au Burkina-Faso et dans toute la sous-région ouest africaine comme marché connecté pour changer d’échelle.
Inutile de distraire les familles à l’abandon avec l’engagement héroïque d’un pauvre médecin psychiatre à Yalgado, cet hôpital national que les différents régimes néocoloniaux pourris, ont laissé à la dégradation ; et qui est devenu ce grand mouroir digne de la ville Ouagadougou - mais c’est partout pareil dans ce pays si riche et si pillé- ce grand mouroir que tous les gros bonnets du CDP ou du MPP (c’est le même bonnet de fils blancs et rouges) , de l’UPC, du RDA, ce mouroir dis-je, que tous les fantoches et leurs familles évitent par les moyens du transferts ou de l’exil sanitaire pour des soins à nos frais à nous tous en Europe ou en France leur véritable patrie.
Voilà ou nous en sommes, pour la drogue comme pour la maladie.
Lisez plus que ça, jeunes journaleux ! Elevez le niveau de conscience politique de notre peuple ! Armez vous dès maintenant, non de plumes à écrire, mais d’armes qui pointent et tirent juste.
La question de la drogue est une question sociale, politique, géopolitique et financière. Les sommets de l’Etat, politiques et militaires, la bancocratie locale et régionale (parce qu’il faut bien blanchir ces milliards de CFA - (franc des colonies d’Afrique) - sales qui circulent avec la drogue, il faut bien, dis-je, les injecter dans le circuit bancaire.
Il n’y a qu’ainsi qu’on comprend les immenses fortunes de certaines personnes et personnalités au Faso, le délitement de l’Etat et de la société. La drogue, comme l’argent du narcotrafic ne tombent pas du ciel. Ils relèvent de processus de pillages maffieux, de prédations criminelles et de contrôle néocolonial de l’Etat.


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