Issouf Toé, promoteur immobilier à Bobo-Dioulasso : « Tout est à refaire dans le domaine… »

Mon cher ami, vous avez une parfaite connaissance de votre domaine d’activités. Vous pouvez, en tant que acteur du domaine, formuler vos propositions relatives à la règlementation de la profession avec des arguments convaincants et chercher à rencontrer les techniciens du ministère en charge de l’habitat. C’est parce que la profession n’est pas encadrée ou règlementée comme vous avez si bien relevé, que nous assistons toujours à une retenue de la diaspora burkinabé en matière d’investissement dans le bail au pays. Cette règlementation, si elle va le jour, en plus des autres difficultés qu’elle va lever, permettra de rassurer la diaspora burkinabé quant à l’utilisation et à la destination de leurs fonds qu’elle viendrait à confier aux sociétés immobilières légalement constituées. De même, la règlementation peut susciter la contribution des burkinabé de l’extérieur aux efforts de développement et de création d’emplois. Du courage à vous mon cher ami. Si tous les diplômés avait une telle initiative d’entreprendre, le taux de chômage dans notre pays serait plus bas.