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Suspension de la marche du SYNTSHA CHU-YO : « On a décidé de surseoir à la marche, ne serait-ce que pour mettre le ministre et son équipe à l’épreuve »

14 mars 2016, 12:55, par Bal masqué

Comme on peut le constater, la grève de 72h du SYNTSHA, entamée le 9 mars et écourtée par sa suspension le 11 mars 2016 s’avère un véritablement bal masqué qui a été détecté .En effet, sur les 29 points de revendication du SYNTSHA, 22 avaient déjà trouvé des solutions, ce qui donne un taux de satisfaction de plus de 75%.Les 7 autres points avaient été examinés avec un canevas de solutions et de propositions. Mais en réalité, le SYNTSHA visait des intérêts égocentriques à travers le 26è point de revendication libellé ainsi qu’il suit :’’appliquer le système d’exonération pour le personnel, leur époux, les ascendants et descendants concernant les actes, les examens et les hospitalisations. ’Comme on peut le constater, les agents de santé du SYNTSHA veulent la gratuité totale des soins pour eux et les membres de leur arbre généalogique. Si le gouvernement n’a pas décidé de la gratuité même des premiers soins pour l’ensemble des citoyens burkinabè, les travailleurs du SYNTSHA ne sauraient constituer une exception. Pour l’instant, le gouvernement du premier ministre Paul Kaba THIEBA sous la bonne impulsion du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a posé les premiers jalons de la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans. C’est un début à saluer. Le comité en charge des négociations syndicales du CHU Yalgado avait plutôt proposé qu’il soit mis en place la Mutuelle des travailleurs de l’hôpital Yalgado. Une subvention de démarrage d’un million de FCFA est même prévue à cet effet sur le budget 2016.La direction générale du CHU Yalgado,il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître a toujours fait preuve d’écoute et de dialogue responsable avec le corps médical et l’ensemble du personnel. Certains agents indélicats impliqués dans de mauvaises pratiques à l’hôpital et contre qui le DG de l’hôpital a diligenté un audit dans la gestion scabreuse de la pharmacie interne de l’hôpital ont cru qu’ils réussiraient à déstabiliser le DG en menant une grève faite de mensonges et de complot. Ils croyaient ainsi induire en erreur le nouveau ministre de la santé pour pouvoir continuer de piller impunément le bien public de l’hôpital en jetant l’anathème sur ceux qui combattent leurs mauvaises pratiques. Heureusement, l’opinion publique qui a horreur de ces gabegies hospitalières ne les soutient pas dans leur aventure éhontée. C’est l’occasion pour le Président du Faso, le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement de redoubler de vigilance face à certaines revendications corporatistes malhonnêtes qui visent plutôt des règlements de comptes que des faits cohérents et objectifs. Le président Roch Marc Christian Kaboré,le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et le ministre d’Etat Simon Compaoré ont aussi été des cibles des attaques de complot par médias et réseaux sociaux interposés. Ainsi, des voix s’élevaient pour viser le retrait du portefeuille de la défense au chef de l’Etat ainsi que la sécurité au ministre d’Etat Simon Compaoré. Pour le cas du premier ministre, on tentait de montrer qu’il ne maitrisait pas la situation nationale. Voilà autant d’exemples de complots mensongers qui ont prospéré sous la transition que des gens cherchent à perpétuer pour atteindre leurs intérêts bassement matériels. La transition a commis une grave erreur en amputant pour les deux derniers budgets de l’Etat (2015 et 2016), les allocations budgétaires du CHU Yalgado de plus d’un milliard et demi. Cela met évidemment l’hôpital en difficulté pour son bon fonctionnement qui était salué en 2013 et 2014 avec les innovations apportées par la direction générale. Non aux syndicalistes djihadistes en connexion avec des politiciens qui visent leurs seuls intérêts au détriment de l’intérêt général de la population.


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