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Dialogue social : Le gouvernement et les syndicats accordent les violons !

24 février 2016, 23:38, par Burkinabè indigné !

On sent vraiment que M. le premier ministre est complètement déconnecté ; ils ne connait pas encore les réalités du pays (conséquences de sa longue durée hors du pays ?) Le problème de ce pays n’est pas forcément et seulement lié au manque d’argent dont il fait cas, mais aussi et surtout à la gestion du peu que nous avons dans les caisses de l’État. En ce qui me concerne, je suis prêt à consentir le sacrifice patriotique si le peu de sous que nous avons est bien géré et que l’on observe un minimum de justice dans la répartition de cet argent. Lorsque les agents de certains corps (particulièrement privilégiés) sont traités comme des princes (salaires exorbitants, indemnités et primes de toute nature inventées pour se remplir les poches, missions farfelues presque chaque mois hors du pays, etc.) et que d’autres (plus diplômés et soumis à plus d’ardeur au travail) tirent le diable par la queue, sachez M. le premier ministre que cela ne peut qu’engendrer frustration et révolte. Lorsqu’un fonctionnaire de l’État te accumule deux ou trois avancements et/ou plusieurs bonifications d’échelons (avec notifications signées par des arrêtés en bonne et due forme) sans aucune perspective de correction sur son bulletin de salaire (ce qui me paraît étrange), sachez que cela frustre ! Nous ne parlons même pas ici d’abord d’augmentation de salaire, mais des arriérés que l’État nous doit ! Dans les normes tout cela est prévu et budgétisé par le gouvernement chaque année. Mais comment se fait-il que le déblocage des sous posent problème ! Le problème se pose surtout avec acuité au niveau de certaines structures comme le CNRST où la situation est vraiment criarde et incompréhensible. Est-ce une défaillance au niveau de l’État ou c’est la gestion financière même de la structure qui pose problème ! En tout cas vous êtes interpelés ! Le CNRST est une poudrière (tout semble aller sauf le côté finance qui est pourtant le nerf de la guerre). N’attendons pas que la situation pourrisse comme celle de l’université de Koudougou (avec cette grève interminable pour des problèmes d’arriérés) avant de s’affairer pour trouver des solutions ! Le 1er ministère, le MEF et le MESRSI sont vivement interpellés !
Amicalement vôtre !


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