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Sapouy : un repris de justice battu à mort par les ‘’Koglewéogo’’

18 février 2016, 21:18, par Nabiiga

Les voix se sont, certes, levées contre les koglwéogo, mais faut-il les écouter car pas en phase avec la réalité sécuritaire actuelle de notre patrie. Les Koglwéogo sont quoi en fait ? Ce sont des organisations d’autoprotection pour ne pas dire d’auto-défense contre les attaques incessantes des criminels de grand chemin qui ne sèment que la désolation dans les zones les plus reculées du territoire national et même, dans les centres urbains. L’état, on le sait, est incapable d’être partout même si la bonne volonté d’y être est manifestement évidente. Alors, on fait comment pour protéger les vols incessants des biens de ces populations là où le gouvernement est incapable d’assurer leurs sécurités collectives. Ils s’organisent alors pour faire ce que le gouvernement est incapable de faire c’est-à-dire, se mettre en petit groupe pour surveiller les villages pour barrer la route à ces malfaiteurs. Où est donc l’amalgame ? Il faut se payer la justice là où la justice de l’état n’existe pas. Une milice villageoise, oui en effet une milice ; aussi longtemps que le service rendu par cette milice permet aux villageoises de se reposer en toute quiétude, se réveillent le matin pour trouver leurs bien où ils les ont laissés la veille.

D’autres mauvais esprits accusent les koglwéogos de dispenser de justice brutale et inhumaine. Mady Kanazoé, que fallait-il faire ? Lui trouver une chambre à l’hôtel Splendide avec 4 repas par jour ou l’héberger ailleurs jusqu’à ce qu’un juge détermine son sort ? Mady, que faisait-il là-bas ? N’est-ce pas vrai qu’il faut récolter là où on a semé ? A-t-il semé, lui, Mady, à Sapouy. Le/la propriétaire de cete bête a eu la vie sauve de n’avoir résisté sinon Mady l’aurait tué avant de partir avec son animal. Maintenant qu’il a été eu par les Koglwéogos, faut-il avoir pitié de lui ? A-t-il eu pitié de sa victime ? N’a-t-il pas cherché son propre sort ? Faut-il accuser les koglwéogos. Ce qui est certain, même si on appelait la police, il allait falloir se rendre au poste de comande, avec un bidon d’essence pour alimenter leur véhicule pour permettre l’appréhension de Mady. Heureusement, il a été pris et la justice a été rendue, point barre.


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