Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
- YERAL DICKO, tu as été longtemps absent ! Mais au moins tu connais la chanson de Yimata Paaté de Tongomael-là ? Tu sais bien qu’il raconte cette famine-là en banalisant pour amener les gens à rire et oublier cette affaire. Je me la suis fait traduire par un peul et c’est très interessant. Entre autre, il dit dedans ceci :
A la place de la Croix Rouge de Djibo, le blanc a amené des vivres
Les gens se bousculaient dans les rangs pour être servis
Le blanc d’un coup de cravache, dispersait les indisciplinés
Ils tombaient par vagues sur le grillage qui les rejettait vers le fouet
Si tu entres dans les rangs, sache que quelqu’un aussi sera derrière ta femme
Un homme traqué par la faim a eu finalement un sac de sogho rouge
Portant le sac sur sa tête il prit la route de chez lui, or il a avait plus quelque part
L’eau était pleine dans le marigot à la sortie Est de Djibo
Notre homme, son sac sur la tête et pensant à sa famille brava l’eau
Il entre dans le marigot jusqu’à ce que l’eau lui atteigne la poitrine
Les choses commencent à se gâter quand l’eau commence à s’agiter
Notre homme a basculé une fois, puis deux fois
A la troisième fois, il jette le sac dans l’eau et fuit pour sortir de l’eau
Il se dit que le nez est plus important qu’un sac de vivre
Pour se donner courage, il se dit que d’ailleurs ce sorgho-là ne donne pas de bonnes selles
Les selles de sorgho sont pâteuses et pas agéables à voir
Donc en réalité ce n’est pas une si grande perte car il a toujours son nez (toujours svivant)
- YERAL DICKO, tu as été longtemps absent ! Mais au moins tu connais la chanson de Yimata Paaté de Tongomael-là ? Tu sais bien qu’il raconte cette famine-là en banalisant pour amener les gens à rire et oublier cette affaire. Je me la suis fait traduire par un peul et c’est très interessant. Entre autre, il dit dedans ceci :
A la place de la Croix Rouge de Djibo, le blanc a amené des vivres
Les gens se bousculaient dans les rangs pour être servis
Le blanc d’un coup de cravache, dispersait les indisciplinés
Ils tombaient par vagues sur le grillage qui les rejettait vers le fouet
Si tu entres dans les rangs, sache que quelqu’un aussi sera derrière ta femme
Un homme traqué par la faim a eu finalement un sac de sogho rouge
Portant le sac sur sa tête il prit la route de chez lui, or il a avait plus quelque part
L’eau était pleine dans le marigot à la sortie Est de Djibo
Notre homme, son sac sur la tête et pensant à sa famille brava l’eau
Il entre dans le marigot jusqu’à ce que l’eau lui atteigne la poitrine
Les choses commencent à se gâter quand l’eau commence à s’agiter
Notre homme a basculé une fois, puis deux fois
A la troisième fois, il jette le sac dans l’eau et fuit pour sortir de l’eau
Il se dit que le nez est plus important qu’un sac de vivre
Pour se donner courage, il se dit que d’ailleurs ce sorgho-là ne donne pas de bonnes selles
Les selles de sorgho sont pâteuses et pas agéables à voir
Donc en réalité ce n’est pas une si grande perte car il a toujours son nez (toujours svivant)
Voilà Yeral Dicko
Par ton ami Kôrô Yamyélé