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Lettre ouverte au président du Faso : « De la volonté politique pour me libérer de l’emprise du CEGECI »

15 janvier 2016, 08:13, par Mathias Ilboudo

Pour résumer ce contentieux CEGECI-Royal Palm, je dirais que la seule erreur du jeune entrepreneur KOURAOGO est d’avoir effectué les travaux supplémentaires sans accord écrit ; une situation qu’il cherche à régulariser sans succès depuis la fin des travaux. Mais de là à ce que le DG CEGECI résilie le bail par la lettre N°15.0588/CEGECI/DG le 08 octobre 2015 et établir une deuxième lettre de résiliation antidatée au 02 Octobre 2015 pour se couvrir. Le Jeune KOURAOGO se retrouve aujourd’hui avec deux lettres de résiliation de références et de dates différentes. Je trouve ça inadmissible dans un état de droit et pense que ce pays n’a plus besoin de directeurs fraudeurs. Ce sont des ennemies de la jeunesse. On ne peut pas signer un bail à construction sans une évaluation à la fin des travaux ou sans avenant comme si c’était une fourniture d’équipements. En plus depuis la signature du protocole d’accord à ce jours, aucun suivi des travaux et ni expertise immobilière n’a été effectué par le CEGECI sur les investissements. On ne peut pas voler dans l’immobilier.
Donc pour ma part, une solution amiable est la sortie de cette crise selon les trois propositions par ordre de priorité suivantes proposées par KOURAOGO :

Première solution : il s’agit d’un accompagnement pour un changement de destination, un déclassement et une attribution du terrain à Royal Palm qui s’acquittera de la valeur du terrain pour en tenir la propriété afin de faciliter le financement de la suite du projet.

Deuxième solution : c’est la révision de la durée du bail à 99 ans avec la mise à jour du montant des investissements réels et surtout par la bonne entité en charge de la gestion du terrain (CEGECI ou Commune de Ouagadougou) pour en finir définitivement avec les différents problèmes juridiques et financiers liés au projet ;

Troisième solution : Il s’agit d’un désintéressement par le remboursement d’un montant total de six cent quatre millions cent quarante un mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit (604 141 998) francs CFA suivi d’un préavis de douze (12) mois à compter de la date de remboursement intégral du montant.

Apres la révolution, la transition et le bon déroulement des élections, la jeunesse doit rester mobilisée pour une lutte organisée de leurs droits et ne plus permettre certains forçages qui compromettent son avenir.


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