Mises en garde intempestives des autorités : Quelle gloire ?
23 décembre 2015, 16:34, par
Zango Issa
Si vous ôtez à l’Autorité sa force, le minimum de respect et de crainte que l’on devrait avoir à son endroit, pour en faire à la limite, des épouvantails, des hommes que l’on méprise, des dirigeants à qui l’on s’adresse sans retenues ni mesure de propos, avec l’épée du chantage "plus rien ne sera ...", bref, vous leur enlever du même coup, toute possibilité de décider, de corriger, de sanctionner quand il le faut, de mettre de l’ordre. Oui, au Faso et au sortir de cette crise, pour un oui ou pour un non, bonjour la rue, on brûle, on casse.
Agents de désordre de toutes sortes, arrêtez vos manèges. Le droit à l’expression ne doit pas être utilisé de façon anarchique, abusive et sauvage. Où est votre intégrité ? Et puisque ce pays nous appartient à nous tous, nous vous invitons à tourner au moins trois fois la langue avant de parler (le temps de mûrir ce que vous voulez extérioriser) ; car l’adage du terroir souligne "la parole est telle un brin de paille retirée de l’assemblage tissé : Oui, une fois la paille retirée de l’assemblage, elle ne peut être remise". Dieu, merci pour le Burkina.
Si vous ôtez à l’Autorité sa force, le minimum de respect et de crainte que l’on devrait avoir à son endroit, pour en faire à la limite, des épouvantails, des hommes que l’on méprise, des dirigeants à qui l’on s’adresse sans retenues ni mesure de propos, avec l’épée du chantage "plus rien ne sera ...", bref, vous leur enlever du même coup, toute possibilité de décider, de corriger, de sanctionner quand il le faut, de mettre de l’ordre. Oui, au Faso et au sortir de cette crise, pour un oui ou pour un non, bonjour la rue, on brûle, on casse.
Agents de désordre de toutes sortes, arrêtez vos manèges. Le droit à l’expression ne doit pas être utilisé de façon anarchique, abusive et sauvage. Où est votre intégrité ? Et puisque ce pays nous appartient à nous tous, nous vous invitons à tourner au moins trois fois la langue avant de parler (le temps de mûrir ce que vous voulez extérioriser) ; car l’adage du terroir souligne "la parole est telle un brin de paille retirée de l’assemblage tissé : Oui, une fois la paille retirée de l’assemblage, elle ne peut être remise". Dieu, merci pour le Burkina.