Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Les instituteurs titulaires de diplômes universitaires au Premier ministre Zida
20 novembre 2015, 12:58, par
un autre Koro
Il faut distinguer les instituteurs titulaires de diplômes universitaires en deux catégories :
1 Ceux qui ont eu leurs diplômes avant d’être recrutés en qualité d’instituteurs
2 Ceux qui ont acquis le diplôme en cours de carrière.
Pour les premiers, l’Etat a commis une erreur en les acceptant comme instituteurs et doit de ce fait assumer si toutefois il n’y a pas eu dol.
Pour ceux qui est du deuxième groupe, regardez bien autour de vous et vous allez constater qu’en grande partie il s’agit d’instituteurs qui n’assuraient pas leur travail en classe : abandon de classe, absence chronique, absence de cahier de préparation, élèves de niveau ne correspondant pas à la classe, etc. Et voilà qu’une sorte de syndicat voudrait qu’à ces tueurs de jeunesse on accorde une prime. Où allons-nous ? Si l’Etat venait à accéder à cette requête, ceci serait une prime au mauvais travail. Quelle prime alors pour ces maîtres dévoués qui n’ont pas eu la ville pour obtenir un diplôme universitaire ou qui n’ont pas voulu abandonner les enfants pour venir chercher un diplôme universitaire qui pourra leur permettre de mettre un peu de beurre dans leur pain matinal ? Accéder à cette requête serait pour l’Etat ouvrir la boite de Pandore. Il ne pourra plus la refermer. Gouverner c’est prévoir.
Il faut distinguer les instituteurs titulaires de diplômes universitaires en deux catégories :
1 Ceux qui ont eu leurs diplômes avant d’être recrutés en qualité d’instituteurs
2 Ceux qui ont acquis le diplôme en cours de carrière.
Pour les premiers, l’Etat a commis une erreur en les acceptant comme instituteurs et doit de ce fait assumer si toutefois il n’y a pas eu dol.
Pour ceux qui est du deuxième groupe, regardez bien autour de vous et vous allez constater qu’en grande partie il s’agit d’instituteurs qui n’assuraient pas leur travail en classe : abandon de classe, absence chronique, absence de cahier de préparation, élèves de niveau ne correspondant pas à la classe, etc. Et voilà qu’une sorte de syndicat voudrait qu’à ces tueurs de jeunesse on accorde une prime. Où allons-nous ? Si l’Etat venait à accéder à cette requête, ceci serait une prime au mauvais travail. Quelle prime alors pour ces maîtres dévoués qui n’ont pas eu la ville pour obtenir un diplôme universitaire ou qui n’ont pas voulu abandonner les enfants pour venir chercher un diplôme universitaire qui pourra leur permettre de mettre un peu de beurre dans leur pain matinal ? Accéder à cette requête serait pour l’Etat ouvrir la boite de Pandore. Il ne pourra plus la refermer. Gouverner c’est prévoir.