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Constitution burkinabè : Et voici les retouches du CNT !

6 novembre 2015, 15:20, par Kôrô Yamyélé

- Mes amis, il y a des choses intéressantes !

Bruno JAFFRÉ, auteur bien connu a rassemblé quelques historiettes parfois piquée dans le journal ‘’L’Evènement du 25 mars 2008’’ sous l’écriture du Newton Amed BARRY ou dans L’Obervateur Paalag.

Les frères COMPAORÉ faisaient leur prodada et petit malin à Pô, appuyés en cela par de gros menteurs érigés en témoins. Ils ont rendu de très mauvais services à notre pays et que les historiens sincères doivent vite corriger. Lisez leurs mensonges éhontés :

- L’observateur paalga N°6995 du lundi 22 octobre 2007 : ‘’En ce 18 octobre 2007, François Compaoré, le frère cadet du Président a aussi porté un témoignage qui prouve que sans son frère le Burkina allait connaître une guerre civile : ‘’Lorsque Blaise est revenu de Bobo le 17 mai, la gendarmerie était déjà au courant, et n’eût été la promptitude de son chauffeur, il aurait été arrêté. En effet ce dernier après un tour au Camp Guillaume Ouédraogo est revenu en vitesse, et a dit à Blaise qu’il fallait qu’ils filent, Blaise n’a même pas eu le temps de porter ses chaussures et a donc embarqué, c’est moi qui ai remis les mangues, que Barro Djandjinaba lui avait données, dans le véhicule, une petite Citroën Visa, et à peine ont-ils eu le temps de tourner dans « le six mètres » que les gendarmes sont arrivés. Ils m’ont demandé si Blaise était là, je leur ai dit non, mais c’était un mensonge grossier... mais supposons que Blaise ait été arrêté et que les commandos de Pô soient descendus à Ouaga, qu’est-ce qui allait se passer ? C’était la guerre civile’’.

- Ce même 18 octobre 2007, son ami d’enfance ZABRAMBA raconte avec toute la solennité qui sied la magnanimité et la bonacité de François COMPAORÉ : "Cela me fait mal quand j’entends certains Sankaristes s’en prendre à François Compaoré. Je voudrais ici témoigner sur le fait qu’il n’est pas seulement le frère du président, mais qu’il a été un acteur de l’ombre, il a participé aux actions. Je me rappelle qu’un jour, il a supplié, presque pleuré sur la route de Pô, pour dire à Blaise de ne pas se rendre à Ouaga ; " parce que c’est mon frère, j’ai ce droit ", avait-il lâché à ceux qui insistaient, y compris Thomas Sankara, et finalement Blaise a rebroussé chemin. Il faut que les gens sachent ce qu’il a fait jadis avant de l’anathématiser".

- Et enfin, voilà qui illustre les prouesses de notre Grand Général Stratège Gilbert DIENDÉRÉ : ‘’Voilà le langage qu’il tint ce jour-là : "Je prends fait et cause pour eux et je reste avec eux, advienne que pourra (entendez les soldats de Pô’". Et pourtant, ‘’Les promotionnaires du service national de Gilbert DIENDÉRÉ ne lui reconnaissent pas un tel courage. Ils content, pour le railler, cette affaire d’âne pendant le service militaire. Alors qu’ils étaient en faction, un âne sort soudainement d’un fourré, le sous-lieutenant qu’il était prend si peur qu’il refuse d’avancer, envoyant les subalternes pour constater. Pour ses promotionnaires, Gilbert DIENDÉRÉ n’est pas l’exemple de courage. C’est ce qu’avait remarqué du reste l’adjudant Hyacinthe KAFANDO, qui lui a fait toutes les misères du monde possibles’’.

CONCLUSION : Gilbert DIENDÉRÉ n’était qu’un épouvantail peureux qui mystifiait les gens par son silence et ses sourires hypocrites !

Par Kôrô Yamyélé


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