« Nous sommes soulagés de savoir que c’était une fausse alerte. Mais… », Zéphirin Diabré, président de l’UPC, au sujet des ‘’fausses cartes d’électeur’’

1 - Incapacité à demander la démission de Blaise Compaoré : Zéphirin a essayé de se rattraper en disant que c’est au vu de l’information sur les nombreux morts qu’il demande la démission de Blaise. Donc s’il n’y avait pas eu de morts, Blaise serait toujours au pouvoir, vu que lui ne visait que le retrait du projet de loi. C’est sous la clameur populaire qu’il a finalement demandé la démission. Il dit que ce n’était pas à lui de le faire mais à tous les partis du CFOP. Ce n’est pas honnête de se cacher derrière les autres quand cela vous arrange. En tant que chef de file de l’opposition est ce que tu as proposer la démission aux autres et ils ont refusé. C’était plus honnête de dire qu’il n’y avait pas pensé.
2- Fausses cartes d’électeurs : Il y a combien de partis politiques en compétition ? Pourquoi c’est l’UPC qui fait un tapage médiatique hors du commun et pourquoi ce point est cité quelques jours après par les putschistes pour justifier leur forfaiture ? C’est trop facile de donner l’alerte et dire par la suite que c’est une fausse alerte. Qu’est ce que vous espériez en attisant le feu dans cette histoire ?
3-Tempérament : Ce n’est pas aujourd’hui que le peuple découvre les candidats à la présidentielle. On sait ceux qui sont calmes, posés, humbles et ceux qui passent leur temps à jouer au one man show. Depuis qu’après une interview sur une radio française un des candidats a été félicité par le monde entier pour son calme, le self contrôle et son humilité, tout le monde veut rentrer dans ce moule là. Mais ça ne s’improvise pas ; c’est naissance