Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré
15 octobre 2015, 15:45, par
sankara Fanon
A Internaute 29 : Pouvez-vous cacher le soleil de vos deux mains ? Assurément non. Sachez que je ne suis pas Burkinabé. Quand Thomas Sankara a été le 15 octobre 1987, j’étais étudiant et j’avais 20 ans. Je me rappelle à l’époque la stupéfaction disputait à la déception et à la tristesse. Parce que Sankara était pour nous la lumière au milieu d’une Afrique où les autres chefs se comportaient en pacha, faisaient ce qu’ils voulaient de leurs peuples : pas de démocratie, la misère était le lot quotidien, les détournements des biens publics étaient la règle pour les placer dans les comptes en occident, la corruption, la gabegie, les femmes oubliées etc.. Quand Sankara vient proclamer la révolution, la lutte contre toutes ces plaies qui saignaient l’Afrique, parle de démocratie avant l’heure, plaide pour l’émancipation des femmes etc.. nous ne pouvons que nous pardonner ses erreurs. Personne ne dit que Sankara est un ange. Mais lui au moins reconnaît ses erreurs. Il disait notamment "nous commettons mille erreurs avec des petites victoires". A l’époque nos chefs d’Etat tous puissants, au contraire pratiquaient le culte de leur personnalité et ne se remettaient jamais en cause. C’est quelqu’un qui est en avance sur les autres et avait déclaré ses biens (bien maigres) avec force détails et précisions contrairement à ce que font actuellement nos chefs d’Etat et qui ne donnent pas aux institutions qui reçoivent leurs biens les moyens de vérifier. Voilà pourquoi aimons Thomas Sankara et que Dieu lui pardonne ses erreurs et fautes et nous retiendrons sa sincérité véritable, son intégrité que nul ne peut mettre en cause, son volontarisme. Merci Dieu de nous avoir donné Thomas Sankara et donne nous en d’autres !!!!!
A Internaute 29 : Pouvez-vous cacher le soleil de vos deux mains ? Assurément non. Sachez que je ne suis pas Burkinabé. Quand Thomas Sankara a été le 15 octobre 1987, j’étais étudiant et j’avais 20 ans. Je me rappelle à l’époque la stupéfaction disputait à la déception et à la tristesse. Parce que Sankara était pour nous la lumière au milieu d’une Afrique où les autres chefs se comportaient en pacha, faisaient ce qu’ils voulaient de leurs peuples : pas de démocratie, la misère était le lot quotidien, les détournements des biens publics étaient la règle pour les placer dans les comptes en occident, la corruption, la gabegie, les femmes oubliées etc.. Quand Sankara vient proclamer la révolution, la lutte contre toutes ces plaies qui saignaient l’Afrique, parle de démocratie avant l’heure, plaide pour l’émancipation des femmes etc.. nous ne pouvons que nous pardonner ses erreurs. Personne ne dit que Sankara est un ange. Mais lui au moins reconnaît ses erreurs. Il disait notamment "nous commettons mille erreurs avec des petites victoires". A l’époque nos chefs d’Etat tous puissants, au contraire pratiquaient le culte de leur personnalité et ne se remettaient jamais en cause. C’est quelqu’un qui est en avance sur les autres et avait déclaré ses biens (bien maigres) avec force détails et précisions contrairement à ce que font actuellement nos chefs d’Etat et qui ne donnent pas aux institutions qui reçoivent leurs biens les moyens de vérifier. Voilà pourquoi aimons Thomas Sankara et que Dieu lui pardonne ses erreurs et fautes et nous retiendrons sa sincérité véritable, son intégrité que nul ne peut mettre en cause, son volontarisme. Merci Dieu de nous avoir donné Thomas Sankara et donne nous en d’autres !!!!!