Docteur Valère Somé : « Si Diendéré parle, je pense que beaucoup de gens vont fuir ce pays »
5 octobre 2015, 12:44, par
Toutdemême
Il faut saluer les efforts déployés par des professionnels de la communication conscients et consciencieux pour donner la parole à des personnes de ressource. En plus de Valère, il y en a bien d’autres, enfermés dans un silence digne, et qui méritent aussi de témoigner. A la lecture de certaines réactions d’internautes qui n’ont que du mépris pour l’âge, le savoir, la culture idéologique et politique, l’on a la confirmation que le Burkina est dans un passage à vide. Je persiste à dire que le plus grand crime du régime déchu a été le sabotage du système éducatif, qui donne les produits que nous constatons actuellement. Il faut absolument le retour de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de l’encadrement, comme nous l’avons vécu il y a quelques décennies.
Quant à ceux qui deviennent frileux à chaque fois que des vérités sont dites sur l’histoire politique récente de notre pays, leur fuite en avant ne les sauvera pas, car le chemin emprunté par le Burkina nouveau est irréversible et les vernis seront grattés. Les conditions de la réconciliation nationale sont de plus en plus réunies. Il appartient évidemment aux burkinabè de décider du format de réconciliation qu’ils veulent.
Il faut saluer les efforts déployés par des professionnels de la communication conscients et consciencieux pour donner la parole à des personnes de ressource. En plus de Valère, il y en a bien d’autres, enfermés dans un silence digne, et qui méritent aussi de témoigner. A la lecture de certaines réactions d’internautes qui n’ont que du mépris pour l’âge, le savoir, la culture idéologique et politique, l’on a la confirmation que le Burkina est dans un passage à vide. Je persiste à dire que le plus grand crime du régime déchu a été le sabotage du système éducatif, qui donne les produits que nous constatons actuellement. Il faut absolument le retour de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de l’encadrement, comme nous l’avons vécu il y a quelques décennies.
Quant à ceux qui deviennent frileux à chaque fois que des vérités sont dites sur l’histoire politique récente de notre pays, leur fuite en avant ne les sauvera pas, car le chemin emprunté par le Burkina nouveau est irréversible et les vernis seront grattés. Les conditions de la réconciliation nationale sont de plus en plus réunies. Il appartient évidemment aux burkinabè de décider du format de réconciliation qu’ils veulent.