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Selon un message de l’Etat-major général des armées, « Le processus de désarmement du RSP au camp Naaba Koom2 a bien commencé ce matin. Après l’inventaire dans la matinée du 25 septembre, le chargement a effectivement débuté ce soir. Tout se passe bien »

26 septembre 2015, 13:19, par boizem

Pour être honnête je suis très triste de ce qui se passe dans ma patrie, le Burkina Faso. Mais, je ne sais pas avec qui en parler et faire des analyses objectives des faits et des évènements sans être taxé de pro-MPP ou Pro-CDP. Pourtant, en tant que citoyen dont l’avenir est compromis par ce qui se passe, j’ai le droit de donner mon point de vue.

A la lumière des derniers évènements, je suis très convaincu que Dieu n’a pas dit son dernier mot en ce qui concerne le Burkina Faso. Malgré sa toute puissance et son omnipotence, Dieu use de miséricorde envers tous les humains, sans exception, en pardonnant leurs multiples péchés. Sa miséricorde prime sur sa justice. C’est pourquoi, il a envoyé son fils Jésus mourir pour sauver tous les pécheurs de l’enfer. Il aurait pu nous envoyer tous cramer en enfer ou nous détruire dans sa colère pour nos méfaits quotidiens sans nombre. Au lieu de cela, il pardonne aux plus grands pécheurs. Il les transforme après une sincère repentance et leur promet même le salut et la vie éternelle au Paradis.

A Zida et Pingrenoma et à tous les nombreux leaders chrétiens au sein de la transition et dans le pays, je dis ceci. Faites tout pour que le Burkina Faso ne soit pas détruit sous votre gestion et par notre génération. Où est l’impact de la vision chrétienne qui devait marquer la gestion actuelle du pays pendant la transition ? Où sont la miséricorde, l’humilité et la justice selon Dieu dans cette transition ? Où est l’amour du Prochain sans distinction de camp politique ? Où est votre lumière qui doit luire et éclairer les ténèbres des coeurs remplis de haine et de méchanceté secrétés et injectés par les politiciens ? En quoi faites-vous la différence dans ce gouvernement de réconciliation nationale pour faire naitre un nouveau Burkina ? Si vous attisez la haine et la division entre les burkinabè, si vous servez les hommes politiques au lieu de la nation, Dieu vous aurait élevés pour rien. Si vous ne pardonnez pas aux autres leurs offenses, votre Père Céleste ne vous pardonnera pas non plus. Si vous ne pardonnez qu’à vos amis, vous ne refléterez pas l’image du Christ.

La chasse aux sorcières ou une justice au service d’intérêts politiques n’apporte pas le pardon dans une nation en quête de réconciliation. Cette justice humaine politisée n’accomplit pas la volonté de Dieu, car elle devient un instrument de vengeance entre les mains des oppresseurs. Or, Dieu dit "ne vous vengez pas, ce serait mal faire". Et aussi "à moi la vengeance, à moi la rétribution". Il est contre toute forme d’oppression et punit les oppresseurs jusqu’à la neuvième génération. Je vous rappelle à toutes fins utiles qu’on ne peut servir deux maîtres sans que l’un d’eux soit trompé. On ne peut servir Dieu et l’argent (Mammon) ou le pouvoir.

Dieu dit dans sa parole (la bible) que c’est par la clémence et la sagesse qu’on affermit une nation. La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. Choisissez dès aujourd’hui votre camp, celui de l’obéissance à Dieu, et ne cautionnez pas une justice injuste et téléguidée par des politiciens ou inspirée par la vengeance. Sans une justice indépendante et impartiale, vous allez contribuer à approfondir les rancœurs, la fracture sociale et les risques de confrontation due à la frustration et à l’exclusion évidente de citoyens burkinabè du débat politique contradictoire. La justice aux ordres tue la paix sociale. A deux mois des élections, si on gèle les comptes des partis d’opposition ayant soutenu le putsch, cela est contre la liberté d’expression, la démocratie et contre la paix sociale. Ne cautionnez pas les dérives judiciaires qui éloigneront de nous la stabilité et la cohésion sociale.

La raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure, car la loi du talion produit la destruction et la désolation. L’injustice sociopolitique sert les puissants du moment pour opprimer impunément une partie du peuple. C’est ce qu’on reprochait à l’ancien régime. Reproduire les mêmes actes, renforce la conviction des opprimés qu’il n’y a pas une justice équitable pour tous les citoyens. Ils réalisent que rien ne change en réalité, si ce n’est le rapport de force. La révolte des opprimés actuels se fera aussi tôt ou tard en réaction aux tords subis et nous serons dans un cercle vicieux malheureux sans pouvoir nous mettre au travail pour construire le pays. La roue de l’histoire tourne et la conscience citoyenne évolue. La classe moyenne burkinabè a fait son insurrection et la défend âprement au prix de vies humaines, sans pour autant avoir une vision claire de l’avenir à bâtir, de l’alternative à l’ère COMPAORE. A cette allure, la révolution des pauvres viendra surement, dans peu de temps, si on continue de faire de la politique une fin en soi et non un moyen pour répondre réellement aux aspirations profondes de tous les citoyens sans exclusion.

Que Dieu nous aide à changer nous-mêmes pour apporter au peuple burkinabè le vrai changement dont il a besoin et non des discours belliqueux et des calculs machiavéliques sans fin.Pour être honnête je suis très triste de ce qui se passe dans ma patrie, le Burkina Faso. Mais, je ne sais pas avec qui en parler et faire des analyses objectives des faits et des évènements sans être taxé de pro-MPP ou Pro-CDP. Pourtant, en tant que citoyen dont l’avenir est compromis par ce qui se passe, j’ai le droit de donner mon point de vue.

A la lumière des derniers évènements, je suis très convaincu que Dieu n’a pas dit son dernier mot en ce qui concerne le Burkina Faso. Malgré sa toute puissance et son omnipotence, Dieu use de miséricorde envers tous les humains, sans exception, en pardonnant leurs multiples péchés. Sa miséricorde prime sur sa justice. C’est pourquoi, il a envoyé son fils Jésus mourir pour sauver tous les pécheurs de l’enfer. Il aurait pu nous envoyer tous cramer en enfer ou nous détruire dans sa colère pour nos méfaits quotidiens sans nombre. Au lieu de cela, il pardonne aux plus grands pécheurs. Il les transforme après une sincère repentance et leur promet même le salut et la vie éternelle au Paradis.

A Zida et Pingrenoma et à tous les nombreux leaders chrétiens au sein de la transition et dans le pays, je dis ceci. Faites tout pour que le Burkina Faso ne soit pas détruit sous votre gestion et par notre génération. Où est l’impact de la vision chrétienne qui devait marquer la gestion actuelle du pays pendant la transition ? Où sont la miséricorde, l’humilité et la justice selon Dieu dans cette transition ? Où est l’amour du Prochain sans distinction de camp politique ? Où est votre lumière qui doit luire et éclairer les ténèbres des coeurs remplis de haine et de méchanceté secrétés et injectés par les politiciens ? En quoi faites-vous la différence dans ce gouvernement de réconciliation nationale pour faire naitre un nouveau Burkina ? Si vous attisez la haine et la division entre les burkinabè, si vous servez les hommes politiques au lieu de la nation, Dieu vous aurait élever pour rien. Si vous ne pardonnez pas aux autres leurs offenses, votre Père Céleste ne vous pardonnera pas non plus. Si vous ne pardonnez qu’à vos amis, vous ne refléterez pas l’image du Christ.

La chasse aux sorcières ou une justice au service d’intérêts politiques n’apporte pas le pardon dans une nation en quête de réconciliation. Cette justice humaine politisée n’accomplit pas la volonté de Dieu, car elle devient un instrument de vengeance entre les mains des oppresseurs. Or, Dieu dit "ne vous vengez pas, ce serait mal faire". Et aussi "à moi la vengeance, à moi la rétribution". Il est contre toute forme d’oppression et punit les oppresseurs jusqu’à la neuvième génération. Je vous rappelle à toutes fins utiles qu’on ne peut servir deux maîtres sans que l’un d’eux soit trompé. On ne peut servir Dieu et l’argent (Mammon) ou le pouvoir.

Dieu dit dans sa parole (la bible) que c’est par la clémence et la sagesse qu’on affermit une nation. La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. Choisissez dès aujourd’hui votre camp, celui de l’obéissance à Dieu, et ne cautionnez pas une justice injuste et téléguidée par des politiciens ou inspirée par la vengeance. Sans une justice indépendante et impartiale, vous allez contribuer à approfondir les rancœurs, la fracture sociale et les risques de confrontation due à la frustration et à l’exclusion évidente de citoyens burkinabè du débat politique contradictoire. La justice aux ordres tue la paix sociale. A deux mois des élections, si on gèle les comptes des partis d’opposition ayant soutenu le putsch, cela est contre la liberté d’expression, la démocratie et contre la paix sociale. Ne cautionnez pas les dérives judiciaires qui éloigneront de nous la stabilité et la cohésion sociale.

La raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure, car la loi du talion produit la destruction et la désolation. L’injustice sociopolitique sert les puissants du moment pour opprimer impunément une partie du peuple. C’est ce qu’on reprochait à l’ancien régime. Reproduire les mêmes actes, renforce la conviction des opprimés qu’il n’y a pas une justice équitable pour tous les citoyens. Ils réalisent que rien ne change en réalité, si ce n’est le rapport de force. La révolte des opprimés actuels se fera aussi tôt ou tard en réaction aux tords subis et nous serons dans un cercle vicieux malheureux sans pouvoir nous mettre au travail pour construire le pays. La roue de l’histoire tourne et la conscience citoyenne évolue. La classe moyenne burkinabè a fait son insurrection et la défend âprement au prix de vies humaines, sans pour autant avoir une vision claire de l’avenir à bâtir, de l’alternative à l’ère COMPAORE. A cette allure, la révolution des pauvres viendra surement, dans peu de temps, si on continue de faire de la politique une fin en soi et non un moyen pour répondre réellement aux aspirations profondes de tous les citoyens sans exclusion.

Que Dieu nous aide à changer nous-mêmes pour apporter au peuple burkinabè le vrai changement dont il a besoin et non des discours belliqueux et des calculs machiavéliques sans fin.


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