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Crise au Burkina : Ce que propose le projet d ’accord de la CEDEAO

21 septembre 2015, 00:23, par Pour la Paix au Faso

Chers compatriotes épris de Paix, que chacun, par ses paroles, ses pensées et ses actions, contribué à l’avènement de la Paix au Burkina. Les présents projets d’accord ne donnent pratiquement pas d’acquis au peuple épris de justice : i) participation aux élections de ceux qui ont été déclarés intelligibles (est ce que la cours constitutionnelle, sur la base de la charte de l’UA, ne pouvait pas directement invalider des candidatures, sans se référer à la loi électorale du 7 avril dont le Burkina avait accepté l’abrogation après la décision de la cour de justice de la CEDEAO ?) ; ii) retrait des militaires du gouvernement (c’est ce que les auteurs du coup de force avaient demande pendant la crise de juin dernier...). En exigeant cela, les putschistes (ou le putschiste ? parce qu’il s’est finalement retrouvé seul à le défendre, face à la patate chaude qu’il a lui-même préparée. Peut être, à-t-il été obligé, à un moment de l’évolution des événements, à l’assumer...) reconnaissent, du même coup, l’impérieuse nécessité de l’éloignement des militaires de la chose politique. Il(s) valident, du même coup, la loi électorale y afférente, quoiqu’il(s) la condamnent, à contrario ; III) report de la question de réforme du RSP après les élections (comme initient demandé par ces mêmes personnes) : pourqoui après ? Est-ce pertinent oui ou non pourquoi dans 2-3 mois et pas maintenant, après avoir prouvé, plus d’une fois, que cela était indispensable, voir la condition sine qua num pour une stabilité et une paix durables dans notre chère patrie...iv) Amnistie des putschistes et des auteurs d’actes qui en ont découlé, y compris l’assassinat ignoble d’innocents fils du pays, alors qu’on pouvait bien se passer de cette boucherie, au propre comme au figuré, contre de braves civiles aux mains nues. Le gle traître à exigé cette amnistie pour lui, en tant que putschiste, et ses assassins, par peur que ceux ci se retournent pas contre lui, au motif qu’il aurait négocié une amnistie pour lui en les abandonnant à leur sort... En tout état de cause, les assassins devraient répondre de leurs actes car la représailles contre les manifestants pouvait se faire sans assassinat, même avec cette mixe dont le rôle 1er n’est pas le maintien de l’ordre en pareille circonstance. Quant au général lui-même, d’autres dossiers judiciaires le rattraperont tôt ou tard, au plan national et/ou international, sachant que c’est la seule et unique raison qui a motivé le coup d’état, ayant perdu les autres machinations ( affranchissement de Zidane qu’ils ont infiltré dans la lutte patriotique ayant été couronnée par le départ du dictateur, tentative d’imposer un candidat qu’on aurait soutenu, par tous les moyens, comme de coutume, pour qu’il puisse remporté les élections, surtout face à des adversaires qu’il connaît très bien, ayant venus dans le même clan avec eux, des années durant, à embrigader tout un peuple.... Les autres arguments ne sont que des prétextes fallacieux.
Par ailleurs, dienderé n’avait pas le choix, dans ce contexte actuel, avec les sanctions de l’UA et celles a venir, ainsi que la désobéissance civile qui allait se poursuivre avec succès. Ainsi, ce départ ne devait pas constituer un contre poids dans les discussions, comme cela à du se passer, pour obtenir ces acquis...
Nous osons espérer que la CEDEAO ne va pas cautionner ces propositions, dans leur entièreté, cela signifiant qu’ils encouragent des militaires à faire un coup d’état et à bénéficier d’amnistie, tout en obtenant satisfaction à leurs revendications...
Mais qu’à cela ne tienne, dans la douleur et la désolation, nous devons savoir raison garder et pouvoir tirer tous les avantages qui découlent de la situation actuelle, au cas ou on n’obtient pas plus !!!!
Comme avantages qu’on pourrait tirer de la présente situation :
1. Le RSP a signé son propre arrêt de mort. On ne peut plus les imaginer perturbant, une fois encore, l’avancée de la transition ;
2. Le CDP a également signé son arrêt de mort et les événements présents constituent une contre campagne pour eux, sur tous les plans, dont les campagnes pour les législatives et les présidentielles, au cas ou il se présentait à la présidentielle, car, à leur place, tout comme Djibril et Yacouba, j’e ne me serait plus présenté après avoir indiqué accepter les décisions du conseil constitutionnel.
3. Une autre loi électorale exige la démission des militaires avant de s’engager dans la politique... Elle reste en vigueur et devrait s’appliquer aisément.
4. Des dossiers judiciaires sont en cours et certains candidats sont concernés, le report des élections, qu’on doit maintenir au plutard pour fin octobre, mois symbolique pour le Burkina, à plus d’un titre, devrait permettre de faire aboutir ces dossiers et en tirer toutes les conséquences qui en découlent, sur le plan strictement judiciaire...
5. Valider le rapport de la commission de réconciliation et appliquer les actions proposées non restreintes par le présent accord, le cas échéant....
6. Programmer la publication du rapport des enquêtes balistiques, laquelle publication à été, sciemment, perturbée par le coup d’état, et afin que les poursuites judiciaires puissent continuer en temps opportun.
Paix au Faso.


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