Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
« Les nuits froides de décembre, l’exil ou… la mort » : Valère Somé, ses années de torture et ses tortionnaires
12 septembre 2015, 08:17, par
Toutdemême
« Les nuits froides de décembre »
Récit saisissant de tortures subies dans les geôles du Front populaire, à la fois agréable et difficile à lire. Courage exceptionnel de détenus politiques qui narguent leurs tortionnaires. Réflexe d’un anthropologue qui interroge la nature humaine à travers l’acharnement de ses tortionnaires et qui finit par trouver des réponses, même si elles ne blanchissent pas. Témoignage authentique d’événements dramatiques, n’épargnant pas élèves et étudiants, dont les auteurs ne portent plus de masque. La dimension didactique de l’ouvrage, en ce qu’il relate quelques pages sombres de l’histoire politique récente du Burkina, profitera surtout aux générations montantes, abusées à travers une réécriture scélérate de l’histoire de notre pays. L’auteur de l’ouvrage, qui, à maintes reprises, a professé son refus de garder rancune et de nourrir la haine, le souhaite lui-même : puisse son ouvrage contribuer à la marche vers la réconciliation nationale, qu’il revendique depuis le milieu des années 90 et dont il avait fait une des conditions de son retour d’exil.
« Les nuits froides de décembre »
Récit saisissant de tortures subies dans les geôles du Front populaire, à la fois agréable et difficile à lire. Courage exceptionnel de détenus politiques qui narguent leurs tortionnaires. Réflexe d’un anthropologue qui interroge la nature humaine à travers l’acharnement de ses tortionnaires et qui finit par trouver des réponses, même si elles ne blanchissent pas. Témoignage authentique d’événements dramatiques, n’épargnant pas élèves et étudiants, dont les auteurs ne portent plus de masque. La dimension didactique de l’ouvrage, en ce qu’il relate quelques pages sombres de l’histoire politique récente du Burkina, profitera surtout aux générations montantes, abusées à travers une réécriture scélérate de l’histoire de notre pays. L’auteur de l’ouvrage, qui, à maintes reprises, a professé son refus de garder rancune et de nourrir la haine, le souhaite lui-même : puisse son ouvrage contribuer à la marche vers la réconciliation nationale, qu’il revendique depuis le milieu des années 90 et dont il avait fait une des conditions de son retour d’exil.