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Grève de 48 heures du SYNAFI pour le Fonds commun : Suivie à plus de 97% selon les organisateurs

21 août 2015, 12:19

suppression du FC AU GABON

Suspension des fonds communs : Ali joue sur la diversion », rumine le période La Une. « L’actualité sociale, poursuit le journal, fait suffoquer, tant ça chauffe. Colère des douaniers qui réclament leurs fonds communs. Colère des agents des Impôts qui réclament la même chose. Colère de la Conasysed qui n’entend plus accorder un sursis au gouvernement pour satisfaire des revendications qui tournent également autour des questions à incidence financière. Colère des étudiants qui ne voient plus leurs bourses arriver. Colère des agents des Eaux et Forêts qui n’ont plus leurs ristournes, etc. ça bout de toutes parts. Et là, ce ne sont plus des conflits d’intérêt politique qui nécessitent des solutions politiques. C’est du social. Et sur ce plan, la posologie habituelle des rencontres mises en scène avec les acteurs politiques a peu de chance d’avoir l’effet anesthésiant souhaité…Dire que certains pensent que les fonds communs sont seuls le monstre qui fout le bordel dans notre économie…Pure diversion, vous dis-je !, fulmine le journal.

« Suspension des fonds communs, l’arbre qui cache la forêt », titre l’hebdomadaire Le Temps. « Une fois au trône, l’homme qui surprend qu’un petit nombre de fonctionnaires bien qu’ayant un salaire s’octroient des fonds communs faramineux, n’a pas manqué de créer des agences rattachées à la présidence de la République. Des agences qui sont venues obérer les finances car employant des personnes payées en dollars, quand le cadre moyen ne gagne pas moins d’un million, à l’instar de l’Agence nationale des grands travaux. Ali va-t-il aussi harmoniser les gains au sein de ces fameuses agences qui sont entièrement entretenues par les revenus de l’Etat ? S’interroge le journal. « Autant dire que la mesure de la suspension des fonds communs aux fonctionnaires exerçant dans les régies financières, est la face visible de l’iceberg sous lequel se cache beaucoup de niches financières. », conclut Le Temps.

« La nouvelle de la suspension des fonds communs est la pire nouvelle qu’aient jamais entendu les fonctionnaires des régies financières. Qui ne manqueront pas de rendre gorge à Ali Bongo qui vient, par cet acte, leur couper les vivres. Ce sont eux qui apportent de l’argent frais à l’Etat et cette fois, l’hyper président est vraiment allé trop loin. » Commente pour sa part l’hebdomdaire Nku’u le messager. « Habitués à vivre de ces fonds, les salaires étant, comme chacun sait, insignifiants au Gabon, les agents des régies financières ne comptaient que sur cette manne, pour mener grand train. Beaucoup vont maigrir, ou tomber cardiaques. Ils ont des engagements, comme tout fonctionnaire et cela va faire des dégâts dans les ménages. », plaide le journal qui poursuit, « Une mesure tombée comme un couperet, c’est le Gabon tout entier qu’Ali vient de défier, lui-même ne se privant pas. », regrette l’hebdomadaire Nku’u le messager.

« Ali Bongo savait la mesure douloureuse et impopulaire. Mais en même temps, on a enregistré des réactions favorables du citoyen lambda depuis l’annonce choc, de la suppression des fonds communs ». Relève pour sa part l’hebdomadaire La Loupe. « Pour une fois, le journal La Loupe apprécie à sa juste valeur, toute la portée des mesures que le chef de l’Etat vient d’engager avec l’annonce de la suspension des fonds communs, mais en même temps, on découvre un autre terme, plus nuancé celui-là : celui de suspension qui veut dire que le président commence à reculer avant de commencer, persuadé que les premières victimes seront prioritairement les Altogovéens qui ont fait des régies financières leur chasse gardée… Et les dernières nominations dans le secteur sous Luc Oyoubi, ont révélé la boulimie des compatriotes du G2. », note l’hebdomadaire qui ajoute : « Après cet avis de faiblesse, la vie va bientôt reprendre son cours normal. Voire. », prédit le journa


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