Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Burkina post-insurrection : « Qu’est-ce qui a changé ? » se demande Valère Somé
11 août 2015, 09:58, par
Sèrègadein
Le très respectable Dr SOME a raison sauf qu’il est extraordinairement sévère dans son analyse et ses jugements.
La transition ne comble pas les espoirs les burkinabés que nous sommes, toutefois elle a eu le mérite de foutre à certains la trouille de leur vie. Aujourd’hui plus qu’hier, la parole est libérée dans notre pays, chacun peut s’exprimer sans crainte. Également, la transition a le mérite d’avoir au moins chercher à réconcilier les burkinabés et d’y parvenir en partie.
Ce qu’on peut lui reprocher c’est d’avoir laissé certains délinquants à leur poste ou alors lorsque l’on a eu le courage de les relever à peine si on n’est pas allé s’excuser auprès d’eux en les reconduisant à d’autres postes prestigieux.
Il faut aussi reprocher à notre transition ses pratiques de l’ère COMPAORE ou la religion et l’appartenance régionale à la limite l’appartenance ethnique ont favorisé ou défavorisé. Il suffit de voir la religion des premiers militaires qui se sont rués au gouvernement et les nominations dans certains ministères ou le lien culturel ou régional avec le chef du parti a beaucoup pesé.
Bref, somme toute il vaut mieux cette transition bancale que la dictature féroce et voilée du régime déchu
Le très respectable Dr SOME a raison sauf qu’il est extraordinairement sévère dans son analyse et ses jugements.
La transition ne comble pas les espoirs les burkinabés que nous sommes, toutefois elle a eu le mérite de foutre à certains la trouille de leur vie. Aujourd’hui plus qu’hier, la parole est libérée dans notre pays, chacun peut s’exprimer sans crainte. Également, la transition a le mérite d’avoir au moins chercher à réconcilier les burkinabés et d’y parvenir en partie.
Ce qu’on peut lui reprocher c’est d’avoir laissé certains délinquants à leur poste ou alors lorsque l’on a eu le courage de les relever à peine si on n’est pas allé s’excuser auprès d’eux en les reconduisant à d’autres postes prestigieux.
Il faut aussi reprocher à notre transition ses pratiques de l’ère COMPAORE ou la religion et l’appartenance régionale à la limite l’appartenance ethnique ont favorisé ou défavorisé. Il suffit de voir la religion des premiers militaires qui se sont rués au gouvernement et les nominations dans certains ministères ou le lien culturel ou régional avec le chef du parti a beaucoup pesé.
Bref, somme toute il vaut mieux cette transition bancale que la dictature féroce et voilée du régime déchu