Ministère de l’Economie et des Finances : les agents annoncent un sit-in du 11 au 13 Aout

Tout en saluant l’effort fait par le SYNAFI pour apporter une version plus exacte de la situation qui prévaut au sein du MEF, je note au passage que ledit syndicat demande trop à MDCB en l’invitant sur le chantier du professionnalisme et de la responsabilité.
En effet, une fois nommée dans le Gouvernement de transition, nous nous attendions à ce que des réponses techniques soient données aux préoccupations actuelles des finances publiques burkinabe (stock des chèques sans provision, stock de la dette intérieure, persistance des marchés de gré à gré et j’en passe) et par voie de conséquence des solutions appropriées soient données. Que nenni !
Mieux, la situation des finances publiques s’ est aggravée comme l’indiquent les faits suivants :
 déficit budgétaire très criard (confère Rapport de la DGEP en fin mai sur les finances publiques) ;
 exécution de tout un projet sur du gré à gré (PSUT) ;
 aggravation des délais de traitement des dossiers qui lui sont soumis (plus de 2 semaines) ;
 ségrégation dans le traitement des agents du MEF (confère la note accordant des avantages leonins aux agents des cabinets et du SG) ;
 etc.
Tout ceci provient du fait que MDCB n’a pas de feuille de route pour la conduite du MEF en phase avec la transition, toute chose qui dénote la détérioration des finances publiques.
C’est fort de tout cela que je dis que demande trop à Madame BILLA car elle n’avait pas d’agendas au départ et si elle en avait c’est qu’il était caché.
Je finis par conclure que Madame BILLA dite "Madame austérité, austérité que nous cherchons toujours dans la gestion transitionnelle, est venue pour faire la promotion de sa propre personne et non celle des finances publiques (cf. l’étage de son cursus à BF1 ; ses interventions sur l’opération billetage et le mouvement du SYNAFI).
A cette allure, la transition au MEF court le risque d’être un échec.