Présidentielle 2015 : Gilbert Noël Ouédraogo candidat officiel de l’ADF-RDA

Frère internaute 93, Gilbert est très normal. Ce qui le sont moins ce sont les "40 000" personnes qui sont allés à son investiture. Il a encore des gens. Et attendez de voir. Il se trouveront des électeurs pour donner des députés, des conseillers et des maires à ces gens. Pareille pour le CDP et autres.
C’est à se demander si les burkinabè eux-mêmes savent ce qu’ils veulent.
Qu’on se comprenne, je n’encourage pas d’exclusion, juste une sanction nationale très forte et bien suivie dans les urnes sur tout le territoire national, le temps que chacun réponde de ses actes et paie à la mesure de ses responsabilités, et après on leur redonne la chance de revenir et en ce moment ils savent qu’on les a à l’œil. Si cela ne sert pas de leçon à tous nos politiciens, ils croiront tous que le Burkina Faso est leur patrimoine personnel.
EN rappel, en 1966, nos parents ont demandé à l’armée de prendre le pouvoir. Et ça duré jusqu’à nos jours. Impossibilité de s’entendre entre civils parce qu’on ne veut pas que ce soit untel qui passe. En 2008, on n’a pas pu s’entendre pour faire partir les Compaoré. Les militaires ont voulu nous rendre le pouvoir en 2011. Personne pour prendre. En 2014, on ne peut pas s’entendre pour une transition apaisée ? On appelle encore l’armée de venir alors qu’on y était presque. Conséquence, on se rend compte qu’en réalité, ZIDA, placé en réalité par le Général Ali Baba de Diendéré aux secrets macabres était venu pour que rien ne change.
En tout état de cause, c’est tant pis pour les burkinabè épris de justice sociale. On n’a pas suffisamment mis la pression pour que des gens répondent immédiatement après les 30 et 31. On s’est laissé manipulé et on a baissé la garde. Et comme grâce à la France et à la Cote d’Ivoire (toujours eux depuis 1987), Blaise continuait à tirer les ficelles à distance, les support restés à Ouaga ont poussé du poil et en ont profité pour crier à l’exclusion. Et forts de leurs réseaux construits en 27 ans, ils ont réussi et ne s’arrêteront pas là. Pour preuve, ils sont de nouveau à leurs discours arrogants et suffisants.
Et nous, comme des moutons, nous regardons, attendant d’être sacrifiés sur l’autel de l’inclusion et de la démocratie du plus fort.