Fonction publique : Un fonctionnaire de Ouahigouya s’en prend à son ministre

Allez-vous me dire que tous ceux et toutes celles qui sont sortis les 30 et 31 octobre 2015 proférer les injures les plus abjectes contre Blaise et son régime sont impolis et mal élevés ? Dans les 2 cas, il y a un dénominateur commun : l’ injustice. N’oublions pas que les mêmes causes produisent les mêmes effets ! Réfléchissons un peu avant d’écrire des choses. Il faut reconnaître que les injustices sont malheureusement notoires dans notre fonction publique : on attribue des statuts particuliers à certains avec des avantages qui font d’eux de supers agents et on jette d’autres dans la poubelle. Parmi les laissés-pour comptes, il y a surtout les travailleurs de la santé, et des enseignements primaire et secondaire(ceux du supérieur ayant farouchement lutté pour arracher leur statut particulier). Nous pensons que cela est une ingratitude de la nation envers ceux-là mêmes(les enseignants) qui ont accouché de toutes les compétences dont notre patrie a besoin et ceux-là qui nous permettent de rester en vie(les agents de santé). Nous souhaitons que chacun jette un coup d’œil derrière lui et il se rendra vite compte qu’il est ce qu’il est grâce à son enseignant ou formateur ( du primaire, du secondaire ou du supérieur) et qu’il doit son état de santé actuel à l’agent de santé. Donc, un peu de reconnaissance à ces nobles agents. Et lorsqu’un ex-premier ministre proclame sur les ondes de la RTB : « même les enseignants réclament un statut particulier. », vous voyez ce que ça fait. Quelle ingratitude !
Avec l’arrivée de la transition, On a nourri le secret espoir de voir la loi 013 enfin relue et adoptée par le CNT dans des délais raisonnables, ce qui aurait permis l’adoption d’une grille salariale unique et harmonisée pour tous les agents publics de l’État ; mais voici qu’à deux mois de la fin du mandat de la dite transition, rien n’est fait. Donc comprenons l’exaspération de cet enseignant. La solution n’est certainement pas de le traiter de tous les noms. La solution, c’est de corriger les injustices en toute diligence. Le ministre Loada est plus que jamais interpellé.