La coordination des OSC sur les décisions du chef de l’Etat : « Il y a lieu d’être dubitatif sur l’efficacité de la solution retenue »

Les "OSC" commencent à trop faire. D’ailleurs dans cette pléthore de "OSC" on ne sait pas qui l’est en vérité et qui ne l’est pas vraiment. Des personnes, anonymes il y a peu, tiennent aujourd’hui le crachoir et s’époumonent devant les micros et les caméras, chacune y allant de ses certitudes et de ses élucubrations. Bien de concitoyens qui ne se reconnaissent pas dans ses "OSC" ont massivement été des acteurs de l’insurrection mais ne se mettent pas à vociférer à tout bout de champ.
Lorsque le Président parle et décide, après avoir écouté tout ceux qu’il pense représentatifs (dont les "OSC"), il faut de la décence et du respect pour ce qu’il dit et pour ce qu’il représente. Les "OSC" créent et entretiennent beaucoup de pagaille.
Le prix de la sérénité dont le pays a maintenant besoin, c’est le silence des "OSC". Ce sont elles qui constituent le vrai danger pour la quiétude. Car à la fois les anti-chambres et les arrières-cours des partis politiques, elles ne font pas avec l’objectivité et ne composent pas pour l’intérêt général. Il faut en toute urgence les désamorcer afin qu’elles ne puissent pas poursuivre leur mue en poudrière jusqu’au 11 octobre 2015.
Puisse l’autorité publique entendre, comprendre et agir en toute autorité.