Situation nationale : le CNTR demande un audit de l’ex-ministère d’Auguste Denise Barry

M. Zaida et ses camadades peuvent au moins être sûr d’une chose, Auguste Denise Barry n’est pas de la catégorie de ceux qui se croient au dessus de la loi, ou qui protègent les grands voleurs de la république, accordent une prime à l’impunité en laissant croupir dans des tiroirs depuis des décennies des rapports mettant en causes des bonzes du régime défunt. A chaque jour suffit sa peine. Je suis sûre que quand les institutions compétentes auront fini avec le passif Compaoré (ASCE, RENLAC...), la gestion de la transition sera passée au peigne fin. En attendant, BARRY part LA TETE HAUTE. Même sans mot dire, son engagement et ses actes pour que les idéaux de l’insurrection soient sabordés, parlent pour lui. J’ai retenu une phrase d’un analyste en 1987, lorsque, après avoir trucidé Feu le Président Thomas Sankara, des gens n’avaient pas trouvé mieux à faire que de porter contre lui des accusations farfelues. L’analyste avait dit ceci : « LA CREDIBILITE DE CELUI QUI VOUS ACCUSE SUFFIT PARFOIS A VOUS INNOCENTER » Cette phrase est valable pour BARRY et ceux qui l’accusent. En si peu de temps il a réalisé beaucoup de choses, qu’en 27 ans de règne des gens n’ont pu faire. Personnellement je pense qu’il est parti au bon moment (je sais que beaucoup me comprendront difficilement). Je suis autant convaincu, cependant, que si le Président a pris cette décision après concertation avec les sages, il a des raisons valables de le faire. Je respecte donc sa décision.
Les membres du cadre de concertation de Sages, tout comme ceux du Collège se Sages de 1999, ne donneront des conseils, ne feront des propositions ou des recommandations, que dans le seul et unique INTERET SUPERIEUR DE LA NATION, pour le bien être et l’avenir radieux de leurs enfants et petits enfants et les générations à venir. Il ne sont pas comme certains d’entre nous et de nos OSC, dont les positions sont dictées par des intérêts immédiats sinon en perspective. Sachons donc raison garder car, comme le dit l’adage, DES VIEILLARDS ASSIS VOIENT PLUS LOIN QUE DES JEUNES GENS DEBOUT.