Accueil > ... > Forum 791831

Situation nationale : Voici les membres du cadre de concertation de sages

10 juillet 2015, 16:59, par Une militante de la paix

Lettre ouverte au Président KAFANDO : un compromis utile pour sauver la république.
J’ai suivi avec intérêt la crise au sommet qui mine notre gouvernement, notre armée.
Elle si profonde que chaque citoyen doit apporter des propositions de solutions pour l’intérêt supérieur de la nation.
Les différents protagonistes doivent faire des concessions ultimes et utiles pour la cohésion sociale.
Dissoudre le gouvernement est un risque de tout reprendre en référant à 92jours restant pour des élections du 11 octobre 2015.
Mais un remaniement ministériel technique léger est possible pour sauver le blocage avec des lendemains doublement incertains.
Je souhaite que les deux camps affichés acceptent le remplacement de Auguste Denise BARRY par un civil technocrate et doué en administration électorale surtout avec une forte expérience de commandement. Ceux qui veulent le chaos vont m’opposer le délai, le temps qui pourrait perturber les élections.
Ceux qui disent cela, c’est ceux qui ne sont sous informé du dispositif électoral au Faso
. Dans notre pays, les élections sont organisées par la Commission électorale nationale Indépendante (CENI) qui n’a rien à avoir avec le gouvernement. Cette commission (CENI) est à pied d’œuvre pour l’organisation, déjà très avancée. Au moment où nous parlons, il y a une formation des formateurs des membres des bureaux de vote qui se déroule à Splendid Hôtel pour huit jours. La ceni travaillera sans problème. C’est la CENI qui organise les élections, le gouvernement n’ rien à voir. Ensuite, deuxième élément, les partis politiques sont en campagne ; c’est-à-dire qu’ils croient que le 11 octobre c’est la date des compétitions et, ils se sont prononcés également sur la situation en disant que pourvu que le 11 octobre soit maintenue. Le reste ce sont les nouvelles OSC qui posent problème a quel fin ? Ces éléments qui permettent un changement léger de gouvernement et n’influence en rien le processus électoral. De plus, le gouvernent burkinabè est tombé le 30 octobre ; vous voyez combien de jours on a mis pour relancer la machine ? Deux, trois jours et c’est reparti. En quoi est-ce qu’un léger remaniement du gouvernement peut compromettre la marche de l’Etat républicain ? Je ne vois pas. On remanie le gouvernement aujourd’hui, Je ne vois donc pas en quoi cet argument tient dans la situation où nous sommes aujourd’hui, situation explosive malgré les concertations si nous restons sans rien faire, sans toucher le gouvernement .C’est univerelement reconnu que l’Etat fonctionne par la force publique, s’il n’y a pas de force publique, il n’y a pas d’Etat. On prend le cas de l’Etat de Palestine, qui est un Etat proclamé aux Nations-Unies mais qui ne peut pas imposer sa volonté parce qu’il n’a pas d’Armée forte comme l’Israël. Donc, vous ne pouvez pas avoir un Etat sans une Armée, sans une force publique.
Excellence, la crise est si très profonde et vouloir laisser les choses à l’état sans réaction est un suicide collectif de la république.
Pour l’intérêt supérieur de la nation, Auguste Denise Barry doit accepte le sacrifice militaire et civil, surtout qu’il a dit haut et fort à la télévisons nationale courant novembre 2014 que : en ses propres mots « Le pouvoir ne nous intéresse pas « » Un Burkinabè surtout un soldat, la parole donnée est sacrée.
L’armée nationale, RSP y compris, l’autre pro ou anti Zida, il faut sauver la République.
Bon jeûne de Ramadan !
Que Dieu Bénisse le Burkina Faso
Une citoyenne militante de la paix .


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés