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Régiment de sécurité présidentielle : Le rapport tant attendu

30 juin 2015, 20:00, par Sidpassata - Veritas

Il faudra que le gouvernement arrête de croire que cette question du sort du RSP est une affaire qui ne concerne que les militaire et qu’il n’y a que les militaire pour trouver la meilleure solution. La configuration actuelle du RSP pose un grave problème de démocratie en des point que la commission a pris soin de ne pas analyser :
- 1- Le RSP nuit à la liberté du président du Faso et du gouvernement, en s’imposant à eux. Ce n’est pas au du RSP et à son commandement interne de nous dire si la nation a besoin d’eux. La preuve que ce régiment a des attitudes de troupe rebelle, c’est que la commission présidée par ses commandant ne s’est pas réunie à l’état major générale de l’armée et sous l’autorité du chef d’état major général de l’armée.
- 2- Le RSP ne se voit pas comme faisant partie de l’armée nationale ; il a son état major particulier à la présidence et il est traité différemment du reste de l’armée. Il est un facteur de division de l’armée. Quand on nous vente les missions et mérites du RSP comme arguments pour justifier son maintien on n’y trouve aucune nécessité de le soustraire commandement de l’état major général du l’armée. C’est dangereux et fâcheux que le président ait a sa disposition, une armée qui lui obéit directement sans aucun contrôle de l’état major général de l’armée. Nous ne voulons pas de cela pour notre pays. Même les troupes d’élites doivent être solidaire de toutes les autres troupes militaires car aussi performant qu’elle puisse être, aucune troupe n’assurera à elle seule la sécurité des institution républicaine. D’ailleurs, pour que l’armée soit gage de sécurité, il faut qu’elle soit unifiée sous la même et unique chaine de commandement. Alors le RSP doit rentrer dans les rangs, comme tous les régiments de l’unique Armée burkinabè, quoiqu’on puisse dire de ses compétences supposées ou réelles.
- 3- C’est étonnant que la commission aboutisse à la conclusion qu’il ne faut pas délocaliser le RSP en utilisant l’argument de la proximité qui découragerait une tentative de coup d’état. Mais si la tentative venait de ce camp militaire à la présidence, par quelle intervention rapide pourrait-on l’empêcher ? Ce camp à la présidence est une anomalie d’autant plus que les commissaires eux-mêmes affirment qu’une éventuelle décision de dissolution peut engendrer le mécontentement des éléments du RSP qui serait alors une menace de troubles graves : on imagine sans peine que le 1er locataire de la présidence du Faso ne dormira qu’un d’un œil.

Conclusion : Si l’état major général de l’armée trouve que le RSP peut être réformé pour être utile à la nation, alors qu’on le conserve et qu’on le réforme. CEPENDANT, une chose doit être claire et non négociable : le RSP doit quitter le site de la présidence du Faso et être éloigné de là ; il doit obéir à l’état major général de l’armée et il faut interdire tout autre état major militaire particulier pour le président du Faso et pour tout autre chef d’institution, et il faut nommer d’autres personnes à la tête de ce régiment pour remplacer les fidèle de Blaise qui sont toujours en place. En tout cas, le peule Burkinabè n’acceptera pas que ce régiment militaire veuille dicter sa loi à toute la nation : le fait d’être une troupe d’élites ne le met pas au-dessus de la loi et du reste de l’armée ! MEGDALOR


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