Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Régiment de sécurité présidentielle : Le rapport tant attendu
30 juin 2015, 13:23, par
AS
Ce rapport est une aberration totale ! Comment ne pas prendre en compte la capacité de nuisance de cette institution ? Blaise et Diendéré eux même en ont été victimes. Autant je suis contre sa dissolution, autant je suis contre le fait qu’il assure la sécurité du Président du Faso. Il faut absolument une force républicaine pour cela. Elle devra être composée de la Gendarmerie et de la police anti-gangs. L’Armée n’a pas pour mission dans une Démocratie d’assurer la sécurités des Institutions. Son rôle est la sécurité du territoire national. Le Burkina Faso ne peut inventer la roue au moment où elle amorce un virage radicale vers la démocratie véritable. La Stabilité dont ont parle à permis à une famille de spolier le pays et à certains officiers de s’accaparer indûment les deniers publiques. Le monde change et aujourd’hui, aucun officier ne peut prendre le pouvoir par la force sans subir la vindicte de la communauté internationale. La présence du RSP dans les arcades du pouvoir burkinabé est et sera la principale sources d’instabilité du pays et l’assurance vie de l’impunité de Blaise Compaoré. C’est surtout un moyen extraordinaire de pression à la disposition de l’Ex-président du Faso. C’est donc faire hara-kiri à la Démocratie au Burkina Faso que de maintenir cette unités pour la sécurité du PF. Cela Le Président SANKARA l’avait compris et c’est pourquoi, il voulait mettre en place la FIMA, pour que la sécurité du Président ne soit plus assurer par une unité. L’avantage d’une unité mixte, c’est qu’elle rend difficile toutes tentatives de déstabilisation. Enfin, je crois que la composition de Commission elle même pose problème. Comment voulez demander au principal concerné de décider de sa reconversion ? Le rapporteur est le Chef d’état major particulier du PF et ancien chef de corps du RSP, le président, est celui qui a conduit la mise en place de cette unité ; l’actuel chef de corps est membre. Une fois de plus le problème du positionnement n’est pas un problème militaire ! C’est un problème juridique et républicain. C’est un gros problème pour nos institutions qu’il faut résoudre si nous voulons mettre en place des institutions reprennes. Dans l’Histoire de notre pays, le RSP ne s’est jamais montré républicain ! Il a plutôt accompagné un homme dans sa folie du pouvoir en semant sur sa route des cadavres. Il est évident que beaucoup d’officiers et de sous officiers n’ont pas forcement participé à la saga meurtrière CNEC versus RSP, mais ils en sont les héritiers.
Ce rapport est une aberration totale ! Comment ne pas prendre en compte la capacité de nuisance de cette institution ? Blaise et Diendéré eux même en ont été victimes. Autant je suis contre sa dissolution, autant je suis contre le fait qu’il assure la sécurité du Président du Faso. Il faut absolument une force républicaine pour cela. Elle devra être composée de la Gendarmerie et de la police anti-gangs. L’Armée n’a pas pour mission dans une Démocratie d’assurer la sécurités des Institutions. Son rôle est la sécurité du territoire national. Le Burkina Faso ne peut inventer la roue au moment où elle amorce un virage radicale vers la démocratie véritable. La Stabilité dont ont parle à permis à une famille de spolier le pays et à certains officiers de s’accaparer indûment les deniers publiques. Le monde change et aujourd’hui, aucun officier ne peut prendre le pouvoir par la force sans subir la vindicte de la communauté internationale. La présence du RSP dans les arcades du pouvoir burkinabé est et sera la principale sources d’instabilité du pays et l’assurance vie de l’impunité de Blaise Compaoré. C’est surtout un moyen extraordinaire de pression à la disposition de l’Ex-président du Faso. C’est donc faire hara-kiri à la Démocratie au Burkina Faso que de maintenir cette unités pour la sécurité du PF. Cela Le Président SANKARA l’avait compris et c’est pourquoi, il voulait mettre en place la FIMA, pour que la sécurité du Président ne soit plus assurer par une unité. L’avantage d’une unité mixte, c’est qu’elle rend difficile toutes tentatives de déstabilisation. Enfin, je crois que la composition de Commission elle même pose problème. Comment voulez demander au principal concerné de décider de sa reconversion ? Le rapporteur est le Chef d’état major particulier du PF et ancien chef de corps du RSP, le président, est celui qui a conduit la mise en place de cette unité ; l’actuel chef de corps est membre. Une fois de plus le problème du positionnement n’est pas un problème militaire ! C’est un problème juridique et républicain. C’est un gros problème pour nos institutions qu’il faut résoudre si nous voulons mettre en place des institutions reprennes. Dans l’Histoire de notre pays, le RSP ne s’est jamais montré républicain ! Il a plutôt accompagné un homme dans sa folie du pouvoir en semant sur sa route des cadavres. Il est évident que beaucoup d’officiers et de sous officiers n’ont pas forcement participé à la saga meurtrière CNEC versus RSP, mais ils en sont les héritiers.