Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Régiment de sécurité présidentielle : Le rapport tant attendu
30 juin 2015, 10:53, par
Sidpawalemdé Sebgo
En résumé, ils peuvent "accepter" de changer de nom, mais pour le reste, "nous pas bouger"...
Il est vrai qu’en donnant la présidence de cette commission de réflexion au créateur et chef du RSP, on ne pouvait pas s’attendre à ce qu’il recommande la liquidation pure et simple de ce régiment. On se demande d’ailleurs qui a eu cette idée de mettre le général juge et partie dans ce dossier.
Soit. Le problème, c’est comment protéger quelqu’un contre son gré ! Et comment obliger le premier des Burkinabè à vivre dans une caserne alors qu’il n’est pas (ne sera plus) forcément militaire et surtout n’est pas rassuré par ce voisinage aux sautes d’humeur "explosives" et potentiellement létales ! En ce moment cela ne sera plus une recommandation mais une imposition, et on sait ce que cela veut dire quand un militaire s’impose au président élu.
Le prochain président acceptera-t-il d’être ainsi un "otage permanent" de sa "sécurité" imposée ? Voila la vraie question.
En résumé, ils peuvent "accepter" de changer de nom, mais pour le reste, "nous pas bouger"...
Il est vrai qu’en donnant la présidence de cette commission de réflexion au créateur et chef du RSP, on ne pouvait pas s’attendre à ce qu’il recommande la liquidation pure et simple de ce régiment. On se demande d’ailleurs qui a eu cette idée de mettre le général juge et partie dans ce dossier.
Soit. Le problème, c’est comment protéger quelqu’un contre son gré ! Et comment obliger le premier des Burkinabè à vivre dans une caserne alors qu’il n’est pas (ne sera plus) forcément militaire et surtout n’est pas rassuré par ce voisinage aux sautes d’humeur "explosives" et potentiellement létales ! En ce moment cela ne sera plus une recommandation mais une imposition, et on sait ce que cela veut dire quand un militaire s’impose au président élu.
Le prochain président acceptera-t-il d’être ainsi un "otage permanent" de sa "sécurité" imposée ? Voila la vraie question.