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Débat sur la nouvelle Constitution : la COSTE préconise la tenue d’une « conférence politique et sociale »

29 juin 2015, 03:08, par Mechtilde Guirma

Pour moi ce serait insensé de tenir un référendum après les élections. Cela équivaudrait à poser une « natte » pour un hypothétique visiteur. Ce gouvernement « d’après référendum » sera-t-il en mesure d’assurer la stabilité et la sécurité au cas ou les résultats du référendum seraient mitigés (et à coup sûr ils le seront) ? Pourquoi les bailleurs de fond nous imposent-ils de telles précipitations ? Le cas du Niger n’ a-t-il pas déjà assez inspiré ? Bien sûr on pourrait rétorquer avec les cas malheureux de Centrafrique ou de la Guinée que sais-je ? Mais si les bailleurs de fond se sont tous accordés pour reconnaître que le cas du Burkina doit servir d’exemple, c’est que notre cas est donc spécial. Pourquoi craindrait-on une prolongation de la transition ? En effet si ce cas est spécial et doit servir d’exemple, c’est parce que précisément nous n’avons pas toutes ces histoires de religions ou d’ethnies et autres de tartanpion à mustanpute !.

En tout état de cause, nos ancêtres ont toujours soutenu, que la précipitation conduisatt toujours à acheter la tête du chien au lieu de celle de la chèvre pour recevoir la belle mère. Pourtant, j’avoue que dans mon enfance, j’en ai goûté à la soupe du chien, et j’assure qu’elle était délicieuse. D’ailleurs ce ne sont pas les Sanmogo, qui me reprocheront cela et me contrediront. De toute façon, recevoir même son amie avec la soupe de la tête du chien est une abomination des abominations pour celui penserait un seul instant honorer ainsi son invitée. Il se serait tout simplement tombé à côté. En langage moderne on dira que ce n’est pas politiquement correct. On pourrait ajouter même « religieusement », car en effet cela pourrait aussi n’être pas très « catholique ». Et ce ne sont pas les jeunes gens de Tintilou qui nous diront le contraire. Or ce sont ceux de Konkologho qui nous en mettent la puce à l’oreille dans leur chant folklorique (sans doute la belle mère ou l’amie a dû se croire menacée en voyant les dents et les crocs de la pauvre bête et a dû prendre ses jambes à son cou en hurlant. Ce qui a dû peut-être aussi causé un désarrois dans le village, et la condamnation sévère du sieur dont la faute impardonnable rentre désormais dans les « annales » anecdotiques et folkloriques de la région, et devint le proverbe que nous avons cité, dans tout le pays des Mossé). Alors bailleurs de fond pouviez-vous seulement nous aider à éviter de telles erreurs ? L’erreur de la précipitation !!!… Merci d’avance.


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