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Burkina Faso : International Crisis Group prône l’inclusion pour les élections à venir

25 juin 2015, 15:44, par Benaocyn

On peut ne pas être d’accord avec l’analyse et les suggestions de l’ICG parce qu’elles ne vont pas dans le sens de nos souhaits et idéaux, mais il faut reconnaitre qu’il a du mérite. Je crois qu’il faut prendre le temps d’appréhender les inquiétudes émises et penser les solutions ou les remèdes, que de se mettre à les qualifier de tous les noms d’oiseau. Revisiter son Rapport Afrique N°20522 de juil. 2013 portant sur "Burkina Faso : avec ou sans Compaoré, le temps des incertitudes".

Un extrait : " Pour la première fois depuis 1987, la question de la succession du président burkinabè est ouvertement posée. La Constitution interdit en effet à Blaise Compaoré, au pouvoir depuis plus d’un quart de siècle, de briguer un nouveau mandat en 2015. Sa marge de manœuvre est très étroite. S’il respecte la loi fondamentale, sa succession risque d’être difficile tant il a dominé la vie politique et fermé les possibilités d’alternance. S’il modifie la Constitution et se porte candidat à un cinquième mandat consécutif, il prend le risque de déclencher un soulèvement populaire comme celui qui a fait vaciller son régime au premier semestre de l’année 2011. Les partenaires internationaux doivent l’inciter à respecter la loi fondamentale et permettre une transition démocratique en douceur".
Je parie que ceux qui se montrent désagréable à l’ICG aujourd’hui, avaient applaudi ce rapport. Tout comme certains membres de la Communauté internationale, ICG pose des problèmes possibles, émet des inquiétudes et invite à prendre des dispositions.
Notre rôle, plutôt que de les affubler de qualificatifs négatifs, devrait être de leur dire merci pour l’intérêt qu’il porte a notre pays, les rassurer que nous avons pris note et allons prendre des dispositions pour que tout se passe bien, tout en nous efforçant d’être le plus juste possible vis a vis de nos martyrs. D’abord chez nous ce ne sont pas les partis qui sont exclus. Et en plus il y a des fortes chances que ceux que le Code électoral exclura jouissent toujours de leur liberté, pas comme ceux d’ailleurs qui, en plus d’être exclus des processus de normalisation, sont derrière les barreaux ou devant des cours nationales ou internationale (c’est à dire DOUBLEMENT EXCLU)


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