Procès Ousmane Guiro : Les cantines seront au procès ce 20 juin

Je peine à comprendre le raisonnement des gens. Certains croient posséder la monopolie de stupidité. Prenons place pour discuter, et en voici les faits : Tout simple ! Le salaire que l’état burkinabè versait à Guiro pour les services qu’il lui rendait, on le sait, ne pouvait supporter le style de vie qu’il menait d’un côté, de l’autre côté, encore moins supporter la liquidité qu’il en possédait chez lui. Voilà donc, grosso modo, le fond de l’affaire.

Deuxièmment, ce n’est pas la première fois que cette affaire fait la Une de notre pays. Sous Blaise on l’a vécu. L’affaire a surgit mais il a été relaxé pour des raisons toujours à élucider mais toujours est-il qu’il a été relaxé. Nous, nous nous sommes insurgés pour chasser Blaise du pays et avons décidé de juger, ne serait-ce que les affaires que nous connaissons en l’occurrence l’affaire m. Guiro. Il convient maintenant de nous poser ces questions.
 m. Guiro, sera-t-il le seul à être traîné devant la justice de notre pays. Sans doute que non !
 ceux dont leurs affaires de corruption n’ont pas encore fait le jour, le feront-elles un jour. Très propablement selon ce que le CNT arrêtera au passage pour le gouvernement de demain.
 devrons-nous laisser m. Guiro parce que bien d’autres cas, encore pire peut-être, restent à enquêter, juger et punir. Sans doute que non. Lorsqu’on s’en va pêcher du poisson dans un marigot qui regorge des gros poissons, de très gros poissons dirais-je même, on arrive à pêcher un petit poisson. Est-ce qu’on remet le poisson dans l’eau parce qu’on sait qu’il y a des gros poissons. Non, pas du tout. On garde ce qu’on a firmément tout en cherchant d’autres moyens beaucoup plus efficace, pour ne pas dire féroce, qui permettront la pêche des gros poissons que nous savons pertinnemment bien sont un peu partout dans le marigot. Donc, arrêtons de plaider qu’on laisse m. Guiro en paix parce qu’il y en bien d’autres, à commencer par Blaise et François, des ministres, des copines, etc qui ont volé. Chaque jour pour le voleur, un seul jour pour le maître. Voilà.