Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage de Bendré : « Je ne suis d’aucune chapelle politique »
18 juin 2015, 18:06, par
Sidpawalemdé Sebgo
Je souscrit entièrement à l’analyse de ceux qui estiment que les villes ne sont pas représentatives de toute la population.
Cela est une vérité, mais une autre vérité est que faire un sondage incluant le milieu rural couterait beaucoup plus cher en termes de logistique. Les méthodes statistiques utilisées essaient plutôt de faire que les sondés retenus, ou qu’ils soient, soient représentatifs de la population globale telle que donnée par les recensements. On en déduit que les résultats donnent un tendance de cette population globale. Ces méthodes sont utilisées partout dans le monde sans qu’on ne crie au scandale, mais comme certains voient le diable partout...
En lisant les accusations "d’intensions cachées" et de suspicions concernant le petit financement qui a permis de faire ces deux sondages, on peut se demander ce que les gens veulent. Certains voient le diable dans tout sondage, les autres mettent en doute les résultats, soit en soupçonnant le sondeur d’erreurs scientifiques, soit en l’accusant de partialité en faveur de ses soutiens financiers.
Et finalement, les mêmes lui demandent de faire des sondages plus larges et incluant le milieu rural, qui vont coûter plus cher. Qui alors doit financer le travail et qui doit le réaliser, si tout sponsor est soupçonné de manipuler les résultats et le sondeur accusé d’incompétence dans son domaine ?
Je souscrit entièrement à l’analyse de ceux qui estiment que les villes ne sont pas représentatives de toute la population.
Cela est une vérité, mais une autre vérité est que faire un sondage incluant le milieu rural couterait beaucoup plus cher en termes de logistique. Les méthodes statistiques utilisées essaient plutôt de faire que les sondés retenus, ou qu’ils soient, soient représentatifs de la population globale telle que donnée par les recensements. On en déduit que les résultats donnent un tendance de cette population globale. Ces méthodes sont utilisées partout dans le monde sans qu’on ne crie au scandale, mais comme certains voient le diable partout...
En lisant les accusations "d’intensions cachées" et de suspicions concernant le petit financement qui a permis de faire ces deux sondages, on peut se demander ce que les gens veulent. Certains voient le diable dans tout sondage, les autres mettent en doute les résultats, soit en soupçonnant le sondeur d’erreurs scientifiques, soit en l’accusant de partialité en faveur de ses soutiens financiers.
Et finalement, les mêmes lui demandent de faire des sondages plus larges et incluant le milieu rural, qui vont coûter plus cher. Qui alors doit financer le travail et qui doit le réaliser, si tout sponsor est soupçonné de manipuler les résultats et le sondeur accusé d’incompétence dans son domaine ?
Pauvre Burkina...