Peine de mort au Burkina Faso : Le CNT propose une loi d’abolition
11 juin 2015, 12:22, par
Moussa
Très franchement on n’a pas de problème de peine de mort au Burkina. Combien de personnes ont été exécutées au Burkina en application d’une décision judiciaire depuis 1960 ? 1 ? 2 ? Par contre nous avions un véritable problème d’exécutions sommaires, de disparitions, d’assassinats qui se comptent par dizaines.
La question de l’abolition de la peine de mort était juste un épouvantail agite par le régime Compaore pour distraire les gens par rapport aux exécutions extrajudiciaires, aux assassinats avérés ou voilés. Donc a mon avis le CNT ne devrait pas perde son temps sur ce sujet. Du reste ce n’est pas parce qu’il y a la peine de mort qu’on l’applique ! La preuve ? Comptez les cas de condamnation a mort de 1960 a nos jours pendant que la peine de mort existe dans le pays. Par contre la supprimer c’est se priver de cette marge de manœuvre au cas où... par exemple (touchons du bois !) quelqu’un massacre plusieurs innocents et pour rien. Certains pays développés sont actuellement confrontes a ce problème.
Très franchement on n’a pas de problème de peine de mort au Burkina. Combien de personnes ont été exécutées au Burkina en application d’une décision judiciaire depuis 1960 ? 1 ? 2 ? Par contre nous avions un véritable problème d’exécutions sommaires, de disparitions, d’assassinats qui se comptent par dizaines.
La question de l’abolition de la peine de mort était juste un épouvantail agite par le régime Compaore pour distraire les gens par rapport aux exécutions extrajudiciaires, aux assassinats avérés ou voilés. Donc a mon avis le CNT ne devrait pas perde son temps sur ce sujet. Du reste ce n’est pas parce qu’il y a la peine de mort qu’on l’applique ! La preuve ? Comptez les cas de condamnation a mort de 1960 a nos jours pendant que la peine de mort existe dans le pays. Par contre la supprimer c’est se priver de cette marge de manœuvre au cas où... par exemple (touchons du bois !) quelqu’un massacre plusieurs innocents et pour rien. Certains pays développés sont actuellement confrontes a ce problème.