Ablassé Ouédraogo dans Jeune Afrique : Le Faso Autrement déplore des propos tronqués et présente ses excuses

Merci de reconnaître le tord et de le réparer immédiatement.
Loin d’approuver les propos tenus par M. Ablassé, je voudrais tout simplement dire que son PÉCHÉ c’est d’avoir extériorisé haut ce que beaucoup pensent tout bas.
Tenez, un jour un jour lors d’une discussion avec un groupe d’intellectuels, j’ai avancé qu’un des leaders politiques était mieux placé pour être à Kosyam. De mon point de vue, il est ce CHEF qui a apporté beaucoup de changements dans le monde politique, voire dans l’éveil des consciences pour l’intérêt dans les affaires politiques. La réplique ne se fit pas attendre. "Tu as une mauvaise lecture de la politique toi", me dirent-ils. Certes, il est bon mais tu vois, il n’est pas (M...). Consterné par une telle analyse, je répliquai avec des arguments à l’appui. Peine perdue, la conclusion tirée fut : "mon type, tu as raison ; mais celui-là ne peut pas être président ici".

Comprenez donc qu’au Faso, nous avons un long chemin à parcourir. Il faut éduquer davantage la population afin qu’elle comprenne que NOUS (Burkinabè) ne faisons aucune distinction quant à l’ethnie ; la religion, je ne sais quoi d’autre, de celui/celle qui va diriger le pays pourvu qu’elle/il (ici encore le ELLE pose problème ah ah) soit Burkinabè et incarne les compétences requises pour diriger le pays.