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Convention sankariste, dossier Sankara : Mariam Sankara au bercail !

15 mai 2015, 08:38, par NO COMMENT

LE POINT DE VUE DE SIMON COMPAORE SUR L’AFFAIRE THOMAS SANKARA, EN 2011. TRES INTERESSANT !

Affaire Thomas Sankara : "Il y en a qui cherchent à meubler leur temps"
lundi 11 juillet 2011

Pendant ces retrouvailles du 9 juillet 2011 entre gourous du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), plusieurs points étaient à l’ordre du jour, parmi lesquels la situation nationale, les réformes politiques et les préparatifs des prochaines élections couplées. C’était la substance des échanges entre la presse et Simon Compaoré, 2e vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), samedi dernier dans les couloirs du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

Par ces temps qui courent, il est évident qu’au regard de la situation nationale, les sujets à débats font floraison. En attestaient d’ailleurs la durée de l’interview, ainsi que le nombre de questions posées samedi dernier au 2e vice-président du parti au pouvoir, Simon Compaoré.

D’ailleurs, au rendez-vous du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), l’on notait une forte présence des membres du Bureau politique national et des responsables géographiques du parti de l’épi et de la daba.

Foi de Simon Compaoré, principal interlocuteur des journalistes ce jour-là, ils étaient 300 membres à avoir répondu à l’invitation ; parmi lesquels ceux faisant partie des deux commissions créées, pour, d’une part, émettre des propositions à la lutte contre la vie chère, d’autre part, préparer les élections législatives et municipales qui doivent avoir lieu en 2012. « Beaucoup ont l’impression qu’on a encore du temps ; à mon sens ce n’est pas le cas.

2012, c’est vite arrivé », a prévenu celui qui est par ailleurs maire de la ville de Ouagadougou et familièrement prénommé par les Ouagavillois Tébguéré (Ndlr : en langue mooré, celui qui doit tirer les marrons du feu).

Au cours de la rencontre du CBC, s’il y a eu une autre question qui figurait au centre des débats, c’est bien sûr l’ambiance et les résultats de cette réunion du Cadre de concertation des réformes politiques (CCRP) qui se tient du côté de Ouaga 2000.

« Selon les échos que nous recevons, tout se passe bien et nous devons nous préparer pour la 2e phase que sont les assises au niveau régional », a projeté le 2e vice-président du CDP.

Mais que pense-t-il de l’absence des représentants du Chef de file de l’opposition au CCRP ? Notre interlocuteur de faire remarquer que tout a été pourtant mis en œuvre pour qu’ils y soient.

« Nous regrettons leur absence mais ce n’est pas notre faute. C’est un rendez-vous du donner et du recevoir. C’est dommage que certains aient refusé un débat qui était tout à fait ouvert, d’autant plus que le président de la structure a annoncé que ne seront retenus que les points consensuels ».

Le face-à-face entre personnalités et scribouillards est fort intéressant en ce sens qu’est offerte sur un plateau d’argent l’occasion de poser des questions qui n’ont aucun rapport avec le thème à l’ordre du jour. L’exercice est fort intéressant, à condition naturellement que l’invité n’esquive pas la question.

Malgré tout, il ne faut pas laisser passer l’occasion ; sinon il est possible de se mordre le doigt jusqu’au sang. Les échanges ont donc dérapé vers le dossier Thomas Sankara.

L’auteur de la question a fait remarquer qu’une partie de l’opposition se serait déplacée en France afin de mobiliser des parlementaires de ce pays pour la réouverture de cette affaire.

Qu’en pense Simon Compaoré ? « Ecoutez, nous n’avons pas de commentaire. Nous vivons dans un pays de liberté et si certains ont dans leur programme des déplacements pour faire venir des gens, nous, en tant que parti majoritaire, avons aussi nos préoccupations, à savoir comment améliorer les conditions de vie de nos populations. Pour le reste, la démocratie a tracé des sillons et il suffit à chacun de les suivre pour apporter sa contribution. Dans tous les cas, ce dossier a toujours été confié à la justice et il n’y a pas eu d’entrave à ce niveau. Nous pensons donc que ce sont des gens qui veulent meubler leur temps ».

Issa K. Barry

L’Obsercvateur Paalga


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