Le pasteur Moïse NAPON, enseignant d’anglais de profession, a été nommé ce lundi 11 mai par Michel Kafando président du CES dont il assurait la vice-présidence sous le mandat de P. Ernest YONLI.

Pauvre Burkina... Il suffit de les libérer d’une dictature et ils se précipitent vers un enfer de guerre civile religieuse à grands pas !

Les excités pourfendeurs des nominations de la transition se sont-ils déjà demandé combien de protestants, de catholiques ou de musulmans étaient nommés par Blaise Compaoré ? Savent-ils seulement que Simon Compaoré ou Tertius Zongo sont protestants ? Ou bien ont-ils interprété la nomination de Rock Kaboré comme une affaire de catholiques entre Blaise et Rock ?
Mieux, les éternels grands savants décrètent qu’il faut un économiste à ce poste. Une institution qui regroupe TOUS les corps de la société, y compris les religieux, les soudeurs, les architectes, les syndicats et j’en passe, pour donner leur avis sur demande concernant les décisions à prendre par le président et le gouvernement, on veut en faire une affaire de grand commis. Pire, alors que Moïse Napon dirige l’une des plus grandes ONG de développement du pays, le CREDO, depuis des années, on prétend qu’il ne peut pas diriger le CES. Savent-ils seulement que son ONG gère des centres de santé, des caisses de crédit, des établissements scolaires, des activités agricoles, etc ?
Pauvre Burkina, Dieu te préserve de la haine religieuse et des ignorants agressifs...