UPC : Pour une opération « mains propres » non sélective

Merci Kôrô Yamyelé d’avoir compris les caractères divisionnistes de cet écrit vis à vis des responsables du MPP. Je pense que les partis membres de l’ex CFOP devraient s’accorder des égards et un mutuel respect, car beaucoup d’observateurs, ne font pas de différence que ce soit un des partis de l’ex CFOP qui remporte les élections présidentielle et législatives. Chacun a ses chances et détient la côte du peuple pour avoir fait solidarité avec lui et s’engager dans son combat contre le pouvoir à vie, la mal gouvernance, les crimes économiques et de sang et la gestion clanique du pouvoir. Votre entêtement à vous en prendre régulièrement au MPP finira par vous perdre car les démocrates sincères et non-ingrats pourraient bien vous vomir. On sait certes quel a été le rôle de l’UPC comme chef de file de l’opposition que nous saluons. Mais il ne faut pas être amnésique pour autant, car tout le monde reconnait la puissance de frappe que les RSS ont offerte au CFOP dès leur entrée dans l’arène. Plusieurs citoyens alors hésitants se sont dits : si ces gens là ont conseillé en vingt le parti au pouvoir jusqu’à claquer la porte au risque de leurs vies et leurs avantages, c’est que la lutte du peuple est fondée. Cela a réveillé et galvanisé de nombreux burkinabè novistes en activisme et mêmes certains vétérans de la lutte qui avaient fini par abandonné le combat. N’oubliez pas que certains de ces vétérans de la lutte, très lasse de combattre le système Compaoré avaient fini par jeter l’éponge et se faire phagocyter. Certains d’entre eux sont toujours les fers de lance du front républicain contre le peuple. Ils sont mêmes signataire de l’acte de retrait de la mouvance de toutes les instances de la transition. Ce sont des citoyens absorbés par le système qu’on ne pourrait réhabiliter et ramener dans les rangs du peuple. Il faut reconnaitre et respecter le choix et l’engagement courageux de RSS qui n’ont pas eu peur pour leur vie et leurs avantages lorsqu’il s’est agit de donner le coup de grâce au système Compaoré. Alors ! Camarades, balle à terre s’il vous plait, vous n’êtes que adversaires politiques mais pas des ennemis à s’abattre Comme dans une jungle. Laissez les la Transition finir ce qu’elle a si bien commencer, nous savons maintenant que « rien ne sera plus comme avant ».