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Kidnapping à Tambao : Le Front de renforcement citoyen appelle chaque Burkinabè à être une sentinelle

6 avril 2015, 12:05, par Megd’

La théorie du complot et du chantage a bien commencé au Faso. On sème la peur dans les esprits pour mieux se positionner en dernier rempart. Ce rapt en dehors du gendarme et du chauffeur blessés n’est qu’un pétard mouillé. Les auteurs de ce rapt ont pensé que leur forfaiture allait être fortement médiatisée et le Burkina allait se retrouver au centre des débats sur les chaînes internationales avec des experts de ceci ou de cela qui auront à redire sur la transition en disant qu’il faut prôner l’inclusion plutôt que l’exclusion.

Je reste convaincu que ce rapt a été minutieusement préparé depuis la capitale Ouagadougou et cela dans le but d’affaiblir le premier ministre Zida. Il est techniquement impossible pour le président Kafando de remanier son gouvernement car il reste peu de temps à la transition.

Cette situation doit permettre au gouvernement de mettre fin à la recréation. Dans n’importe quel pays au monde, lorsqu’on change une équipe surtout de manière brutale, les acteurs d’hier sont généralement mis aux arrêts en attendant qu’on mène des investigations pour blanchir ou condamner les indélicats.

Dans n’importe quel pays au monde, lorsqu’on change une équipe surtout de manière brutale, le président en fuite ne se réfugie jamais pour longtemps dans un pays voisin. Si c’est le cas, il est tenu de se faire oublier.

Qu’est-ce que nous remarquons dans le cas Burkinabè ? Blaise s’est réfugié à Abidjan en Côte d’Ivoire, mais il continue de recevoir ses partisans qui quittent le Burkina pour lui rendre visite sans que le pays hôte ne lui mette en garde.

Une chose est sûre, Zida a signé un deal avec les anciens dignitaires du régime Compaoré, mais il le paiera très cher et il est en train de s’en rendre compte. Qu’est-ce qui s’est passé durant le couvre feu ?????? Seul nos forces armées pourront nous le dire.

Les gens confondent dissolution et suppression du RSP. Ce régiment ne doit pas être là pour la sécurité du président du Faso car cette sécurité peut-être assurée par la gendarmerie et la police. Par contre la muée en unité ou en force spéciale contre le terrorisme est plutôt envisageable. Ce qui de facto, la délocalise de Kossyam.

Bref, pensez-vous réellement que cette partie du Sahel ne dispose pas de militaires burkinabè ?

C’est l’attitude de notre armée républicaine qui est déplorable. On pouvait comprendre qu’au temps de Compaoré, il y avait une crainte, mais ce dernier est parti et voilà que nos généraux (à moins qu’ils n’aient honte de leurs galons car l’on sait comment Blaise les distribuait) sont aphones.


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