« C’est une transition de mensonge, de division et de vengeance » dixit Thibaut Nana sur la situation politique nationale

Continuez de refuser d’admettre que Tom SANKARA a dirigé une dictature et tant qu’à y faire, faites vite pour juger ceux que vous pensez être ses assasins, mais n’oubliez pas que irrémédiablement l’effet boomerang aura lieu. La mort, même d’un animal dérange à moins qu’elle soit provoquée pour des besoins alimentaires de l’homme ou kl procède de la dure loi de la jungle, à fortiori la mort d’un homme qui jurait aimer son peuple. Mais ne vous y trompez guère, SANKARA a eu sa page nécrologique, longue, souvent violente, parfois insidieuse (cas des licencements hebdomadaires pour propos contre révolutionnaires qui ont détruit par déscolarisation, de milliers d’enfants Burkinabé dont les pères ont eu un jour, la malchance de prononcer le mot de trop devant un succédané de SANKARA ( Délégué CDR), une génération en sorte morte pour avoir voulu usé de la liberté d’expression !). Des officiers éliminés physiquement, d’autres enlevés nuitamment et amenés on ne sait où les yeux bandés ; ceci a été aussi du Sankarisme. de piètres personnages dans l’entourage, comme vous ne pouvez vs l’imaginer. Le mythe a vaincu le réel, mais nous sommes proches du moment où la recherche de la vérité ne portera pas seulement sur UN SANKARA uniquement idéalisé, mais aussi et surtout sur l’AUTRE SANKARA des assassinats, de la féroce lutte des classes mal enseignée et violemment appliquée, de l’anti-liberté d’expression et que sais-je encore ? Si pour avoir été un Président prolixe à souhait, maître de la rhétorique révolutionnaire, idéaliste subjectif sur tous sujets, si pour cela SANKARA mérite notre hommage, nous pêcherons par omission (grave) en n’ayant pas une compassion pour les victimes de son système, dont les parents éprouvent la même douleur.