Enrôlement biométrique : le CDP Yatenga indigné contre les tentatives de fraude

Dans une récente lettre ouverte au Président de la Transition, je lui demandais de s’adresser à la Nation, au Peuple. Parce qu’il y a des signes avant-coureur qui ne trompent pas :
1) Certains se disent sûrs de remporter les élections et proclament déjà leur victoire, avant-même le combat.
2) D’autres sont prêts à tout pour empêcher cette victoire et n’épargneront rien à cet effet.
Les uns et les autres se connaissent bien, sinon très bien même, pour être de "même père, mais de mère différente", comme dirait leur autre demi-demi frère.
Je reviens à la charge, en attendant la lettre ouverte que je m’apprête à adresser aux partis politiques : M. Le Président de la Transition, ne négligez pas ces faits. Ne les prenez pas pour des épi-phénomènes. Ce sont les signes avant-coureur de ce qui pourrait arriver au soir du 11 octobre, si certains n’avaient pas leur "victoire" parce que d’autre les en auraient "empêchés". M. Le Président, "mieux vaut prévenir que guérir", nous enseigne l’adage.
Les élections couplées d’octobre sont particulière pour le Burkina, à plus d’un titre. Et il ne faudra pas que la rivalité, j’allais dire l’animosité entre des "demi-frères" empoisonne l’atmosphère de nos élections que nous voulons paisibles, libres, transparentes, honnêtes et donc crédibles.
M. Le Président, mettez l’appareil judiciaire en "alerte maximum" pour juger et sanctionner fermement tous ceux qui voudront s’adonner à leur jeu favori, la fraude. Que la Justice sanctionne aussi tous ceux qui jouent à la propagation de fausses rumeurs pour semer des troubles, dans le but de perturber les élections.
Pour finir, je rappelle que les guerres entre les états surviennent souvent à la suite de bagarres entre deux individus, "insignifiants". Donc, ne négligez pas ces faits, en les prenant pour des épi-phénomènes. Anticipez, pour prévenir.