Affaire Thomas Sankara : Un dossier ouvert au tribunal militaire
25 mars 2015, 03:00, par
Nabiiga
Le dossier de Thom Sank, j’ai eu, par le passé, à m’exprimer sur combien c’est un faux problème. Faux, non pas pour dire que la famille de notre héros est une famille de semeur de troubles, mais plutôt et surtout au niveau de ceux qui l’ont assassiné. L’armée, où qu’elle soit au monde, est connue pour sa rigueur, son respect de hiérarchie et la discipline qui en découle. L’armée burkinabè ne fait pas l’exception. Autrement dit, l’ordre a été donnée à un contingent d’aller neutraliser Thomas et ses compagnons, exactement comme dans le cas de Sapouy. Une fois la mission terminée, un rapport détaillé à été soumis au donneur de l’ordre. Ensuite, une autre ordre a été hurlée pour que les corps soient enterrés à un lieu compris dans l’ordre qui a été donnée. Le travail a été fait et un rapport détaillé à été, une fois encore, fait au donneur de l’ordre indiquant qui a été enterré dans quelle tombe. Voici mon argument. Même si certains membres de ces hommes envoyés à neutraliser Thomas ou encore à enterrer les corps ne sont plus sur cette terre, il est de notoriété publique, nationale et internationale que les donneurs de ces deux ordres dont la première pour assassiner et la deuxième pour enterrer, sont toujours sur cette terre avec nous, qui en Côte d’Ivoire, qui au pays, à Ouaga même, en train de semer des troubles ci et là. Qu’au moins un d’eux sinon eux tous, se lève pour nous dire où exactement Thomas a été enterré. N’est pas la fin de cauchemar. Pourquoi soumettre la famille de Thomas un deuxième deuil. Ce n’est pas gentil en ce qui concerne tous les Burkinabè.
Le dossier de Thom Sank, j’ai eu, par le passé, à m’exprimer sur combien c’est un faux problème. Faux, non pas pour dire que la famille de notre héros est une famille de semeur de troubles, mais plutôt et surtout au niveau de ceux qui l’ont assassiné. L’armée, où qu’elle soit au monde, est connue pour sa rigueur, son respect de hiérarchie et la discipline qui en découle. L’armée burkinabè ne fait pas l’exception. Autrement dit, l’ordre a été donnée à un contingent d’aller neutraliser Thomas et ses compagnons, exactement comme dans le cas de Sapouy. Une fois la mission terminée, un rapport détaillé à été soumis au donneur de l’ordre. Ensuite, une autre ordre a été hurlée pour que les corps soient enterrés à un lieu compris dans l’ordre qui a été donnée. Le travail a été fait et un rapport détaillé à été, une fois encore, fait au donneur de l’ordre indiquant qui a été enterré dans quelle tombe. Voici mon argument. Même si certains membres de ces hommes envoyés à neutraliser Thomas ou encore à enterrer les corps ne sont plus sur cette terre, il est de notoriété publique, nationale et internationale que les donneurs de ces deux ordres dont la première pour assassiner et la deuxième pour enterrer, sont toujours sur cette terre avec nous, qui en Côte d’Ivoire, qui au pays, à Ouaga même, en train de semer des troubles ci et là. Qu’au moins un d’eux sinon eux tous, se lève pour nous dire où exactement Thomas a été enterré. N’est pas la fin de cauchemar. Pourquoi soumettre la famille de Thomas un deuxième deuil. Ce n’est pas gentil en ce qui concerne tous les Burkinabè.