Diplomatie : La Transition débarque dix ambassadeurs

Le rappel des 10 ambassadeurs représente le 1/3 de nos diplomates à travers le monde qui sont au nombre de 34 (sauf erreur ou omission de ma part). A l’internaute N°31, sache que pour la plupart des rappelés, certains doivent faire valoir leurs droits à la retraite et d’autres pour des raisons de rotation doivent simplement rentrer au pays et enfin encore pour d’autres à cause de leurs accointances avec l’ancien régime (pour ne citer que Yero [la bagarre] et Koutaba Justin).

Pour ma part, j’aimerais attirer l’attention de nos diplomates qui oublient souvent de jouer leur rôle de protection pour les Burkinabè de l’extérieur. Contrairement aux diplomates européens et certains africains, nos diplomates brillent par leur manque de réactivité quant à la sauvegarde des intérêts de leurs compatriotes.

Il arrive que des Burkinabè après un long séjour dans un pays, veuillent bien rentrer au bercail pour jouir de leur retraite, mais il se pose souvent l’épineuse question de la gestion de la sécurité sociale. Pourquoi nos diplomates ne peuvent-ils pas s’impliquer dans leur juridiction de compétence pour démêler ce problème en faisant justement cas avec leur ministère ? Pourquoi pour le renouvellement d’un passeport, le Burkinabè doit attendre plusieurs mois (3 voire 4 ) au niveau de son ambassade ? Je peux comprendre pour des juridictions comme l’Asie centrale et autres qui sont éloignées, à cause de l’irrégularité des vols aériens, mais pour celles (juridictions) relevant de l’Europe, c’est inadmissible.

Le 14 juillet pour ne prendre que cet exemple, est un moment pour les ambassadeurs français de convier leurs ressortissants pour fêter. Pourquoi nos ambassades ne peuvent-elles pas organiser un tel événement ? On ne leur demande même pas de prendre en charge une telle organisation car elles peuvent demander aux ressortissants une contribution par ménage (par exemple) et cela se fera avec plaisir car c’est souvent l’occasion de dévisser avec la plupart des compatriotes.

Honnêtement, nous Africains, nous ne savons pas nous faire respecter.