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Salam Dermé, secrétaire national chargé à la jeunesse du CDP : « Peut-être qu’avec le recul, on peut comprendre que la révision de l’article 37 était, in fine, une question politique »

6 mars 2015, 23:23, par Zebasonni

A l’internaute 41 ; je suis l’internaute 15. Ne t’en fais pas je vais publiquement dénoncer Mr Segda Gerard et Mr Salam Dermé pour que cela serve de leçon aux diplômés qui vendent leur dignité en politique et qui sont "nombriliques". Je préfère ne pas utiliser leurs titres de Dr ou Pr car à mon avis, ils ne les méritent pas. Je vous dis que lorsque ce sont ces diplômés qui ont osé dire cela et non pas une autre personne, j’avais honte !!!honte !! et j’ai même coulé les larmes, Allah est mon Témoin. Dieu est grand, et ce qui n’a pas été payé sur Terre, Dieu s’en occupera Incha Allah.
Entre autre, il faut rappeler que Dermé n’a rien appris à l’assemblée durant son séjour car il a préféré se transformer en griot de Blaise et du CDP. Autrement dit, il devait savoir que la révision de la de l’article 37 était anti-démocratique (même si son ancien MENTOR Mr Rock KABORE a été malhonnête en 2010 en disant que l’article 37 était révisable et antidémocratique) et injuste pour les griefs suivants :
-  La violation de l’article 161 de la constitution en ce qui concerne la procédure de la révision. Le gouvernement ne devait pas endosser le conseil des ministres du 21 octobre. C’est dommage qu’aucun ministre n’est attiré l’attention du gouvernent sur le fait que cela n’engageait que Mr Blaise Compaoré et non l’ensemble du gouvernement.
-  La violation de l’article 168 de la constitution car le peuple burkinabè proscrit toute idée de pouvoir personnel.
-  La violation des articles 10 (alinéa 2) de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance qui stipule : Les Etats parties doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur Constitution repose sur un consensus national comportant, le cas échéant, le recours au référendum.
-  La violation des articles 23 (alinéa 5) de la même charte qui stipule : Tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique.
-  Le refus de l’alternance tant que souhaité par le constituant originel lors des consultations électorales du 02 Juin 1991 qui limitait les mandats à deux !!!


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