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Crise au 2iE : « Ceux qui revendiquent sont des étudiants en situation d’échec », dixit le directeur général

6 mars 2015, 10:49, par Lil bouré

Je pense qu’il serait également indiqué d’entendre des enseignants et des parents d’étudiants pour concilier les différentes versions et prendre la bonne mesure de la situation.

Il ya des parents d’étudiants qui ont dû se déplacer et s’aligner devant l’administration à 3h du matin pour réclamer pour leurs enfants étudiants la mise à jour des relevés de notes pour des besoins pressants, mais également pour d’autres choses. Même cela n’a pas fait plier l’administration. Je suis de ceux là et c’est 2 ans après que nous avons obtenu gain de cause suite à l’intervention d’un enseignant après moultes tentatives. C’est impensable et écoeurant.

Je me fais également l’écho de certains parents d’étudiants sur la question de "facilités" dont parle le DG. Cela dépend du coté ou on se met pour la lecture de la situation. Prenons simplement les crédits concernant l’anglais qui me semble être la matière la plus incriminée. Il s’agit effectivement d’une matière qui bloque la majorité des étudiants en bachelor (3ème) année parce qu’il faut avoir validé tous les crédits anglais depuis la première année pour accéder à son diplome, même si toutes les autres matières ont été validées avec excellence. Soit ! mais concédons aussi le fait que les cours d’anglais ne sont pas dispensées de sorte à faciliter l’accessibilité à cette matière ; seulement un cours par semaine et encore ? Il suffit qu’un cpours saute pour une quelconque raison pour que les étudiants se retrouvent à 1 seul cours en 2 semaines. Et les résultats sont là (comparez le taux de réussite/validation de cette matière à ceux des autres matières, c’est catastrophique) et les gens ont vite fait de dire que c’est parce que les étudiants ne s’intéressent pas à l’anglais (ça aussi c’est en partie vrai mais il n’ya pas que ça) ; ou est donc la recherche de facilité ici ? La Direction gagnerait à examiner également les conditions d’enseignement de certaines matières indexées parce que la situation est connue de tous et dure depuis des années.
Je passe sous silence les situations de copies de projets d’étudiants égarées par les enseignants avec une note au hasard flnquées aux étudiants si ce n’est pas un zéro, les conditions d’hygiène du restaurant ou les étudiants cohabitent avec une plétore de chats et chatillons, l’état des toilettes (WC) et j’en passe. Les insuffisances et les problèmes, il yen a à rammasser à la pelle tant au niveau du corps professoral que du personnel administratif et des étudiants. Cher DG, ne vous voilez pas la face, les problèmes et inssuffiances sont là. Bavardez moins et ouvrez surtout le bon oeil et tendez l’oreille ; serrons nous les coudes pour faire mieux et à moindre coût. Tout le monde y gagne.

Je termine en disant que le mouvement des enseignants qui a couté le départ du DG Français (l’an passé) et celui des étudiants cette année, ont éveillé la conscience des parents d’étudiants qui en ont aussi gros sur le coeur et qui d’ailleurs, depuis le 3 mars dernier, ont lancé un appel à mobilisation pour la constitution d’une association en vue de s’inviter au débat ; faire un état des lieux de ce qui ne marche pas dans cet établissement et contribuer à proposer des pistes de solutions, pour permettre à ceux qui n’ont pas les moyens d’inscrire leurs enfants à l’étranger, de trouve leur compte au Burkina Faso à travers cet établissement, dont la notériété est en train de prendre un coup depuis quelques années.

Je fais l’économie des autres préoccupations, et le DG devra s’attendre à reçevoir une demande d’audience des parents d’étudiants dans les jours qui viennent. En espérant qu’il ne sera pas fermé au dialogue comme il l’a été avec les étudiant avant leur mouvement. sinon ...

Je vous remercie


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