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Loi anti-corruption : Liste des personnalités assujetties à l’obligation de déclarer de leurs biens

5 mars 2015, 07:56, par pawalmdsida

Bonne initiative mais on a laisser le diable entré dans la maison avant de fermer la porte. C’est pour faire du tort aux générations à venir tout ayant privilégié les générations en fin de carrière qui ont volé et saigné l’Etat. Mais si cette loi s’applique c’est bien pour tous, seulement, on a l’art au Burkina Faso d’adopter des cadres juridiques importants sans le moindre souci de les mettre en oeuvre. J’espère que cette loi ne tombera pas sous le coup de cette pratique "adopter juste pour adopter".
le CNT doit vraiment ouvrir l’oeil pour qu’on assainisse rapidement et pendant la transition l’administration. Moi en tout cas, je suis déçu du CNT et de toutes les autorités de Transition car j’attendais plus que cela. Notre administration est fortement politisée surtout les services des Affaires Etrangères. S’il ya des états généraux de la justice, peut-être qu’il faudra penser à des états généraux de la diplomatie pour assainir ce corps. Prenons par exemple les Ambassades où chaque cacique du régime y a envoyé ses amis, cousins et cousines qui de surcroît, ne sont pas du corps de la diplomatie. On prend un Inspecteur du travail qu’on nomme Consul Général ; on appel un enseignant, un sociologue, un Gestionnaire des Ressources Humaines, un je ne sais quoi et on nomme conseiller. C’est le seul pays au monde où de telles pratiques sont observées dans la diplomatie.
Allez-y voir dans les Ambassades, 90% du personnel sont des braconniers (entendez, des parvenus ou des intrus du corps). Que voulez-vous, Rien ne va et rien n’ira non seulement dans ces Ambassades mais aussi dans la diplomatie burkinabè tant qu’on ne les débarrasse pas de la corruption et de la politisation à outrance.

Alors, RENLAC et CNT, vous avez du boulot, puisque je n’ai aucune réelle confiance encore aux Autorités de Transition qui en réalité, sont venues racler le peu de ressources que nous avons dans nos caisses en passant le temps entre deux avions (suivez bien mon regard). Depuis que certains sont arrivés, ils ne peuvent faire une semaine à Ouagadougou. De mission en mission, ils ont fini par oublié ce pour quoi, on les a propulsés sur la scène. Finalement, on se rend compte qu’ils ne sont pas mieux que les autres qui nous ont sucé le sang pendant 27 ans. Quelle misère.


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