Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Général Gilbert Diendéré : « Si un lieutenant est ministre, moi général, je me mets au gardez-vous ; mais dans le commandement militaire, cela est impossible »
17 février 2015, 08:19, par
wonou
Cet homme et le RSP sont dangereux pour la République et la démocratie. Dans quelle démocratie a-t-on besoin d’un corps de 1300 hommes hyper-entraînés, sélectionnés pour défendre un chef d’Etat démocratiquement élu ? Un corps dont les hommes ont tiré et tué des manifestants aux mains nues qui contestaient un projet de loi inspiré par le Président du Faso, projet de loi s’il était votée par une Assemblée nationale dominée par des députés qui ne juraient que par le même Président du Faso, maintiendrait jusqu’à ce que mort s’en suive la même personne aux pouvoir ? Si le RSP avait pour souci la défense des institutions il aurait dissuadé Blaise Compaoré de laisser tomber son projet qui déstabilisait les institutions de la République. Mais loin de là, le RSP ne protégeait que la personne de Blaise Compaoré et de son clan. La preuve c’est le RSP qui a organisé sa fuite, celle de son petit frère et celle de leur belle-mère. Prenons le général au mot qui affirme que les militaires sont soumis au pouvoir civil (si un lieutenant est ministre, je me mets au garde-vue). Si le président qui sera élu décide du démantèlement du RSP, celui-ci devra s’y soumettre. Je conclus par ce par quoi j’ai commencé : cet homme et le RSP sont dangereux pour la République et la démocratie.
Cet homme et le RSP sont dangereux pour la République et la démocratie. Dans quelle démocratie a-t-on besoin d’un corps de 1300 hommes hyper-entraînés, sélectionnés pour défendre un chef d’Etat démocratiquement élu ? Un corps dont les hommes ont tiré et tué des manifestants aux mains nues qui contestaient un projet de loi inspiré par le Président du Faso, projet de loi s’il était votée par une Assemblée nationale dominée par des députés qui ne juraient que par le même Président du Faso, maintiendrait jusqu’à ce que mort s’en suive la même personne aux pouvoir ? Si le RSP avait pour souci la défense des institutions il aurait dissuadé Blaise Compaoré de laisser tomber son projet qui déstabilisait les institutions de la République. Mais loin de là, le RSP ne protégeait que la personne de Blaise Compaoré et de son clan. La preuve c’est le RSP qui a organisé sa fuite, celle de son petit frère et celle de leur belle-mère. Prenons le général au mot qui affirme que les militaires sont soumis au pouvoir civil (si un lieutenant est ministre, je me mets au garde-vue). Si le président qui sera élu décide du démantèlement du RSP, celui-ci devra s’y soumettre. Je conclus par ce par quoi j’ai commencé : cet homme et le RSP sont dangereux pour la République et la démocratie.